lundi 28 juin 2010

Partenariat entre Canal Overseas Africa et La Société Générale de Banques au Sénégal

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Canal Overseas Africa annonce la signature d’un partenariat avec la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS), filiale du Groupe Société Générale.
Ce partenariat vise à proposer aux abonnés de Canal Overseas Africa au Sénégal un nouveau moyen de paiement mis en place par la SGBS: Yoban’tel, service de transfert d’argent et de paiement de facture par téléphone mobile. Ce service s’adresse ainsi à ces abonnés détenteurs d’un téléphone portable, qu’ils soient bancarisés ou non, et quel que soit leur opérateur téléphonique.
Grâce à Yoban’tel, les abonnés de Canal Overseas Africa au Sénégal pourront désormais payer leurs abonnements CANALSAT HORIZONS directement depuis leur mobile et réactiver également leurs droits en temps réel. Avec le lancement de Yoban’tel, Canal Overseas Africa est heureuse de proposer à ses abonnés du Sénégal un nouveau moyen de paiement simple, rapide et sécurisé

mardi 15 juin 2010

Jackson Njike : « Canal Sat Horizon est piraté, nous allons attaquer »

Jackson Njike : « Canal Sat Horizon est piraté, nous allons attaquer »

Par Alain NJIPOU | Mardi 15 juin 2010

Les chaînes qui retransmettent les matchs de la coupe du monde et singulièrement les chaînes locales privées sont-elles en accord parfait avec Canal Sat Horizon ?
Les chaînes dont vous faites allusion ne sont pas sensées prendre ces images sur Canal Sat Horizon. Il se trouve que Canal + est diffuseur de la coupe du monde. Les chaînes publiques nationales africaines sont également diffuseuses des images de cette compétition d’envergure mondiale. On observe qu’au Cameroun, des chaînes de télévision privées reprennent le signal venant des chaînes publiques nationales africaines (Au Cameroun, la Cameroon radio and television CRTV), au Gabon (1ere chaîne de radio et de télévision gabonaises (Rtg1)…Ndlr). Ont-elles passé des contrats ? Nous n’en savons pas grand-chose. Nous disons simplement que s’il n’existe pas d’accord entre ces entités, nous sommes en pleins dans la violation du droit. Le bouquet Canal Sat Horizon n’est pas concerné dans cette bataille. Nous, en tant que Canal + Cameroun, nous sommes pour le respect du droit. Nous n’avons aucun accord avec les diffuseurs locaux. Seulement, nous supposons que les chaînes privées sont en accord avec les télévisions publiques. Mais je crois savoir que c’est aux chaînes dont le signal est repris de manière pirate de dénoncer ce jeu de dupes.
Qu’envisage Canal Sat Horizon comme mesures, au cas où son signal est repris frauduleusement ?
Si une chaîne de télévision, des câblo-opérateurs et autres reprennent le signal de Canal +, avant, pendant ou après la coupe du monde, ils seront passibles de poursuites. Nous allons les attaquer. Dans le cas d’espèce, ces démarches aboutissent généralement à la saisie du matériel de diffusion.
Que prévoit la réglementation ?
On ne reprend pas un signal sans une convention. Une chaîne de télévision, un câblo-opérateur qui reprend des images doivent le faire en parfaite harmonie avec les chaînes dont le signal est repris. Je réitère que pour l’instant, le signal de Canal + n’est pas repris. Nous n’avons signé aucun accord de reprise de signal avec les chaînes locales. Si d’aventure, il est piraté, Canal + va faire valoir ses droits. Nous n’allons pas nous laisser faire.
Source : Le Messager

jeudi 10 juin 2010

Histoire et évolution du téléviseur


Tout commence en 1924 avec John Baird, un ingénieur et entrepreneur écossais qui découvre le procédé de réception d’images sur tube cathodique. En octobre 1925, continuant ses recherches, celui-ci fini par obtenir une véritable image télé.
Ce n’est seulement que le 25 janvier 1926, que John Baird décide de faire partager son exploit au public, en organisant au Royal Institution de Londres, une démonstration. Des formes en mouvements sont reproduites sur un écran grâce à un procédé mécanique.
Il nomme son invention « téléviseur ».
En 1928, John Baird, revient sur le devant de la scène, en mettant au point la Télévision couleur (essais).
Quelques années plus tard, en 1930, il réussit à commercialiser le premier récepteur grand public et fonde sa propre entreprise, nommée la « Baird Télévision Company ».
En 1931, la première démonstration publique de la télévision a lieu dans l’amphithéâtre de l’Ecole Supérieure d’Electricité à Malakoff.
On assiste à la première émission de télévision publique, en noir et blanc.
En 1931, la télévision est encore diffusée en noir et blanc. Il faudra patienter jusqu’en 1938, dix ans après les essais de John Baird, pour voir apparaître la télévision en couleurs. Une démonstration publique est organisée à Londres, le 17 février 1938 précisément.
Le téléviseur coute à cette époque 18 livres, et seulement 3000 passionnés peuvent se permettre d’en profiter. En 1938, Allen B.Dumont, en association avec Paramount Pictures, décident de se surpasser, en poussant les recherches télévisuelles, beaucoup plus loin. En effet, ils souhaitent fabriquer des récepteurs et diffuser des émissions de télévision.
En 1938, Les Allen B. Dumont Laboratories lancent un modèle de téléviseur à écran 14 pouces et créent leur propre réseau de télévision afin de diffuser différentes émissions, et cela jusque dans les années 50.
Alors que les premières émissions de télévision couleur sont diffusées en 1954 aux Etats -Unis, l’Europe, devra patienter jusqu’en 1967, pour en profiter.
En France, à cette époque, le téléviseur n’est pas encore très répandu et seuls 1500 téléviseurs couleurs sont mis en service.
Dans les années 60, le téléviseur se démocratise petit à petit, dans les foyers du monde entier.
L’innovation continue, et les modèles de téléviseur sont de plus en plus modernes, et la concurrence est rude dans ce domaine. La télévision en noir et blanc est loin derrière nous, car aujourd’hui la qualité d’images est de plus en plus impressionnante, et les modèles mis au point présentent des dimensions de plus en plus réduites en termes d’épaisseur.
Le téléviseur se modernise à grande vitesse, et l’innovation est de mise.

mercredi 2 juin 2010

Cameroun: A bâtons rompus avec Jackson Njike, directeur Cameroun de Canal Plus


Par Jean Charles Jérémie - 02/06/2010

Il évoque le partenariat avec écrans noirs et la situation de conflits avec les câblo-distributeurs

 Quelle a été la contribution de Canal Plus dans le cadre de cette édition des écrans noirs?
Nous finançons un prix, nous sommes partenaires à divers niveaux, mais le plus important est que nous rentrions véritablement dans la programmation, dans le cinéma, pace que notre démarche est encore perçue ici comme une démarche commerciale. On vient pour vendre Canal SAT, ce n’est pas le cas, c’est pourquoi j’insiste sur le fait que c’est Canal Plus qui est partenaire de ce festival, Canal SAT c’est le produit que nous vendons, Canal Plus c’est la chaîne qui soutient le film et c’est lui qui est partenaire des Ecrans Noirs. Donc c’est de très bon augure par rapport à ce que nous voulons faire dans les années à venir.

Quel est l’apport de Canal horizons dans la promotion du cinéma africain?
Le groupe canal horizons offre 40% de diffusion pour la production africaine, contrairement aux préjugés que les gens ont de son implication dans la promotion du film africain(…) Ce soutien sera évolutif avec le temps. A l’exemple des écrans noirs, l'an dernier Canal Plus était un observateur du festival, mais cette année le groupe est un partenaire à part entière qui apportera son soutien sous diverses formes. Le problème c’est qu’il se pose parfois un problème de qualité. Mais nous sommes en discussion pour voir dans quelle mesure des formations peuvent être lancées pour soutenir les réalisateurs africains. Une formation des réalisateurs est d’ailleurs prévue durant cette 14e édition des Ecrans Noirs ; à la fin des cours, les professionnels feront un film qui sera diffusé sur Canal Plus.

 On a parfois l’impression qu’il y a un problème de programmation des films camerounais
Il n'y a pas un problème de programmation des productions camerounaises, mais davantage une question de rigueur au niveau de la qualité des films proposés. J’invite les réalisateurs locaux et africains à plus de travail, plus de sérieux, plus de rigueur, afin que leurs produits soient consommables. Prenons l'exemple du film "Paris à tout prix" de la Camerounaise Joséphine Ndagnou, il a été diffusé récemment sur Canal Plus. D’autres pourront suivre.

Où en est-on avec le conflit qui oppose Canal Plus avec les câblo-distributeurs notamment ceux de Yaoundé?
Je pense que les câblo-opérateurs ont compris que Canal Plus Horizons était prêt à aller au bout du travail qui est à faire, qui est de créer un partenariat fructueux avec eux. Nous avons tout récemment diffusé une liste de chaînes que nous vendons et nous attendons qu’ils viennent nous voir pour discuter. Et tout cela se passe sous l’encadrement du ministre de la Communication. Je pense qu’il y a une évolution, mais cela ne veut pas dire que nous n’allons pas continuer à nous montrer très fermes. Tous ceux qui vont diffuser les chaînes Canal Plus, je prends à témoin tous les Camerounais, et dès que nous aurons une ordonnance de justice nous permettant de les saisir, nous allons saisir leur matériel, que ce soit avant, pendant ou après la coupe du monde. Sur les chaînes Canal Plus, nous n’allons pas négocier. Rien n’est négociable. Tous savent aujourd’hui ce que nous avons déjà dépensé, ce que nous allons encore dépenser pour avoir les contenus pendant la coupe du monde. Il est hors de question que ces investissements ne soient pas rentabilisés au Cameroun, là-dessus nous serons intraitables.

Est-ce que les prix élevés pratiqués par Canal Plus ne sont pas de nature à encourager le piratage?
Nous ne favorisons pas le piratage par nos prix, ce qu’il faut savoir c’est qu’aujourd’hui le signal de la CRTV est devenu meilleur parce nous, Canal SAT, nous transportons la CRTV et nous le mettons à la disposition des ménages camerounais. Donc ils ont un meilleur signal de la CRTV qu’ils peuvent distribuer aux Camerounais, c’est une chaîne qui est libre, qui est gratuite, on ne comprend pas pourquoi ils s’entêtent à distribuer Canal Plus.

Peut-être faudrait-il déjà baisser les prix de la distribution?
Si les gens aiment Canal Plus, il faut qu’ils paient le prix Canal Plus, aujourd’hui le niveau de distribution de Canal Plus au Cameroun est très faible, je vous rappelle quand même qu’on a 100.000 abonnés en Côte d’Ivoire, on en a que 25.000 maximum au Cameroun, d’ailleurs ça varie entre 20 et 25.000 abonnés. Avec ça qu’est-ce que vous voulez? On est dans une activité qui n’est pas rentable au Cameroun, si on avait atteint un seuil à peu près acceptable, on baisserait les prix. Aujourd’hui si vous baissez les prix, le câble qui distribue nos images à 5000 francs CFA, il va les donner à 1000 francs, vous ne restez pas compétitif. Il faut donc que les câblo-opérateurs sachent qu’ils doivent arrêter de diffuser les chaînes Canal Plus, après quand on prendra du volume, on baissera les prix, c’est toute une mécanique, mais on ne peut pas le faire à l’état actuel des choses. Aujourd’hui à 3000 francs, on peut avoir la télévision, c’est comme rouler en motos, maintenant si on veut rouler en Mercedes, il faut mettre les sous. C’est pas nous qui voulons, par exemple les droits de télévision du championnat anglais nous coûtent plus chers en Afrique qu’en France mais nous ne pouvons pas ne pas acheter ces droits. Donc il faut que nous puissions les rentabiliser, c’est un marché.

Que comptez-vous faire maintenant avec les câblodistributeurs avec qui il faut le dire cela semble difficile?
Nous allons chasser les pirates partout où ils seront. Il faut que les Camerounais comprennent que nous ne voulons pas empêcher les uns et les autres de regarder la coupe du monde. Ils peuvent regarder la coupe du monde sur la CRTV, sur Canal 2, sur STV, sur Equinoxe s’ils ont les droits, mais ils ne peuvent pas regarder la coupe du monde à 2.000 francs chez le câbleur au quartier. Là-dessus même avec ces câblo-opérateurs nous sommes d’accord, mais il y en a toujours quelques-uns qui se montrent plus têtus. Les saisies que nous avons opérées la dernière fois, c’est uniquement parce qu’il y avait certains qui diffusaient des chaînes Canal Plus, alors que depuis la tripartite qu’on a tenue ici à Yaoundé, on était au moins d’accord là-dessus. Donc après plusieurs ordonnances de saisies, on a dû passer à l’acte malgré nous. Donc avant de saisir, nous avons informé les autorités de ce pays, en leur disant que nous ne pouvions plus supporter et on continuera de le faire pendant toute la coupe du monde.

Source: www.journalducameroun.com/

Yaoundé - Une vache à lait nommée câblodistribution


Yaoundé - Une vache à lait nommée câblodistribution

Georges Alain Boyomo
2 Juin 2010
Les télé-distributeurs reversent sans le comprendre, des droits à la Scaap et des taxes à la Communauté urbaine.

         Voilà bientôt deux mois que la plupart des ménages camerounais sont sevrés des images du bouquet Canalsat Horizons. A l'origine, la saisie mi-avril 2010, du matériel technique des câblodistributeurs de la capitale suite à une requête déposée au tribunal de première instance de Yaoundé (Ekounou) par la société Canal Overseas Africa, opératrice du bouquet Canalsat Horizons et détentrice des droits d'une cinquantaine de chaînes satellitaires, aux fins de constatation et de saisie contrefaçon.
       S'appuyant sur les résolutions du Forum national de la télédistribution (Fonat) ténus à Yaoundé du 19 au 20 février dernier sous l'égide du ministère de la Communication, Canal Overseas Africa avait alors estimé que les câblo-opérateurs n'avaient pas respecté le délai de cinq mois prescrit pour la sécurisation des réseaux par cryptage des signaux et qu'à cet égard, ces derniers devaient surseoir à la diffusion et à la commercialisation des chaînes du groupe Canal + Horizon. Après le sit-in des câblodistributeurs au ministère de la Communication et la médiation du ministre Issa Tchiroma, qui a annoncé pour bientôt la fin de la «tolérance administrative» dans ce secteur, les opérateurs ont repris du service.
         A en croire Jean Pierre Moungo, secrétaire général du Syndicat national des télé distributeurs par câble du Cameroun (Synatecc), «à défaut de pirater les images de Canalsat, les câblo-opérateurs diffusent et commercialisent dorénavant celles des chaînes de Gstv, notamment Sport 3, 5 ou 7». Pour M. Moungo, «les opérateurs de la câblodistribution font preuve de mauvaise foi. Leur piratage consiste au détournement d'un abonnement satellitaire individuel au profit d'une redistribution terrestre par câble. Il s'agit pourtant de crypter les signaux pour maîtriser le nombre d'abonnés au lieu de demeurer dans l'informel».
Taxes
    Le Sg du Synatecc regrette par ailleurs que «les câblodistributeurs mettent plus d'accent sur l'achat du matériel technique que sur le respect des règles administratives et juridiques de leur secteur d'activités». En tout état de cause, ainsi que l'indique Jackson Njiké, directeur général de Canal+ Cameroun «nous serons intraitables vis-à-vis des pirates avant, pendant et après la coupe du monde de football». Canal Overseas Africa invite par ailleurs les télé-distributeurs qui souhaiteraient diffuser ses chaînes lors de cette compétition à se rapprocher de sa filiale camerounaise, Canal+ Cameroun aux fins de conclure un contrat «qui tient compte des réalités du marché camerounais», soutient M. Njiké.
Les câblodistributeurs n'ont pas uniquement affaire à Canalsat. Ils ont également l'obligation de reverser des droits d'auteurs à la Société camerounaise des arts audiovisuels et photographiques (Scaap). Selon un câblodistributeur ayant requis l'anonymat, «nous payions des forfaits à la Scaap par le passé [la réglementation prévoit 500 Fcfa par abonné et par mois, Ndlr], mais depuis trois mois, sans préavis, ce forfait est passé du simple au triple, ce qui est révoltant. De plus nous estimons que c'est la Scaap qui doit reverser de l'argent auprès du propriétaire de l'image qui est Canalsat, ce qui n'est pas fait». Ce câblodistributeur «sous-traitant» s'indigne par ailleurs de certaines charges qui sont mises à leur compte alors que les gros exploitants en sont exonérés.
D'après Daouda Mouchangou, président du conseil d'administration de la Scaap, «nous percevons les droits d'auteurs dans ce domaine [la câblodistribution, Ndlr] au compte-gouttes, en dépit des dispositions de la loi de 2004 en la matière. En réalité, nous ne percevons pratiquement rien, alors que la seule ville de Yaoundé compte plus de 500 câblodistributeurs. Le secteur est encore dans l'informel». Troisième larron dans la chaîne de recouvrement des taxes dans le secteur de la câblodistribution, Planète média. Cette agence de communication a reçu mandat de la Communauté urbaine de Yaoundé pour percevoir des taxes auprès des câblodistributeurs pour «exploitation du domaine publique de la Communauté urbaine de Yaoundé».
Ceci est un article du quotidien Mutation, écrit par Georges Alain Boyomo


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