vendredi 5 décembre 2008

CANAL OVERSEAS AFRICA lance en Côte d'Ivoire CANALSAT MOBILE,


05.12.2008

CANAL OVERSEAS AFRICA lance en Côte d'Ivoire CANALSAT MOBILE,

CANAL OVERSEAS AFRICA, filiale de CANAL OVERSEAS et opérateur de CANALSAT HORIZONS en Afrique subsaharienne, lance en Côte d'Ivoire la première offre de télévision mobile personnelle (TMP), CANALSAT MOBILE, en test sur le premier réseau DVB-H d'Afrique francophone. Forte de son expérience audiovisuelle de plusieurs années en Afrique, CANAL OVERSEAS AFRICA a joué un rôle prépondérant dans l'aboutissement de cette initiative, en particulier dans l'obtention des licences de diffusion DVB-H, l'offre de contenus et l'assistance technique pour la mise en place du réseau de diffusion sur Abidjan.
La société ivoirienne, MONICASH, a également participé à ce succès en tant qu'investisseur et porteur technique du projet. L'offre CANALSAT MOBILE est composée dans un premier temps de six chaînes de télévision - CANAL+ HORIZONS (les plages de programme en clair), I>télé, Planète, RTI (chaîne nationale ivoirienne), Infosport, Trace TV et de la radio RFI.
Cette offre est testée depuis hier sur des télévisions de poche QUANTUM et sur des téléphones mobiles. Après une période de test de quelques mois, la distribution officielle de CANALSAT MOBILE pourrait être annoncée dans le courant de l'année 2009 et opérée par la filiale de CANAL OVERSEAS AFRICA en Côte d'Ivoire et les opérateurs de téléphonie implantés localement.
http://www.telesatellite.com

jeudi 6 novembre 2008

Gabon : Canal + Horizons à la portée de toutes les bourses


06.11.2008

Gabon : Canal + Horizons à la portée de toutes les bourses

La baisse des tarifs de Canal + Horizons fixée par la convention du 16 septembre avec le Conseil national de la communication (CNC) est entrée en vigueur le 1er novembre avec la présentation d’un bouquet social à moins de 5000 francs CFA par mois. Les responsables de la société ont expliqué que cette démarche consistait à rendre accessible au plus grand nombre les sources d’informations télévisuelles, jusque là réservées à une certaine élite en raison du coût élevé de l’abonnement.

Depuis le 1er novembre, la baisse significative des tarifs de Canal + Horizons est effective dans les trois principaux centres commerciaux de la société au Gabon. Annoncée le 16 septembre dernier à l’issue de la signature d’une convention entre les responsables du groupe Canal Overseas Africa et le président du Conseil national de la Communication (CNC), la révision des tarifs d’accès aux chaînes câblées a été accueillie avec enthousiasme dans les ménages gabonais.

L'accès aux chaînes câblées pourrait connaître un réel essor grâce à ce réaménagement tarifaire orchestré sous les auspices du chef de l’Etat et avec le soutien du CNC.

Le président de Canal Oversat, filiale de Canalsat Horizons, Jean Noël Tronc, a notamment annoncé «un bouquet social qui aurait un tarif inferieur à 5 000 franc CFA».

«Les offres des télévisions payantes commencent autour de 15 000 francs CFA. Nous proposons un bouquet trois fois moins chers, un bouquet abondant puisqu'on y comptera plus d'une vingtaine de chaînes», a ajouté Tronc.

«Cette baisse de prix est effective à partir d’aujourd'hui. La baisse des prix incombe quasiment à tous les bouquets, excepté le bouquet Excellence, qui est un bouquet pour les clients huppés. Tout le reste des bouquets a été revu à la baisse», a déclaré le directeur général du magasin I-Tech, Serge Daouda Manani.

«On peut saluer le travail du chef de l'Etat et du CNC qui ont fait un travail considérable vis-à-vis de la direction de Canalsat. Aujourd’hui, pour la baisse des prix on annonce un abonnement à partir de 4 900 francs CFA, donc moins de 5 000 francs CFA par mois, ce qui nous amène environ à un prix de 15 000 francs CFA le bouquet par trimestre», a rappelé monsieur Manani.

«Nous avons dans les grandes offres de Canal satellite un deuxième changement majeur, avec le premier bouquet à moins de 10 000 FCFA par mois» avait annoncé le président de Canal Oversat Africa.

«Troisièmement, dans les bouquets les plus riches, ceux qui contiennent notamment la chaîne Canal+, là où les tarifs sont aujourd’hui autour de 30 000 FCFA, on va franchir un plancher très importants avec un bouquet à moins de 20 000 FCFA», avait enfin annoncé monsieur Tronc.

«Avant ce n'était pas à la portée de tout le monde mais maintenant le prix est à la portée de tous», s’est réjouit un consommateur.

«Nous attendons que les gabonais viennent nous rendre visite pour avoir davantage d'ampleur, de précisions et de renseignements. Mais le premier prix commence à 4 900 francs CFA par mois et nous avons pris des dispositions pour satisfaire tout le monde en installations et en explications. On attend que le monde vienne vers les distributeurs de Canalsat», a expliqué monsieur Mouloungui, de la SOGADIPH.

Jean Noël
Tronc et le président du CNC, Jean Egongah Owono, avaient paraphé une convention qui autorise la société à assurer la commercialisation sur le territoire gabonais du bouquet Canalsat Horizons ou tout autre bouquet de chaînes qui viendraient à être exploités par Canal Overseas Africa.

La convention stipule notamment que la commercialisation et la diffusion doivent s'inscrire dans le strict respect de l’ordre public et des lois en vigueur au Gabon. Cette convention marque également un virage marketing pour la société qui a annoncé la création d'un bouquet social accessible au plus grand nombre.

Canal + Horizons est présente depuis plus de dix ans au Gabon. Avec cette nouvelle convention, la société répond au besoin de s'adapter aux nouvelles réglementations gabonaises en matière de télévision.
Source : Gaboneco.com

mardi 8 avril 2008

Câblodistribution - Le Mincom constitue un comité de suivi


8 Avril 2008
Une réunion avec les différents membres est convoquée pour ce matin à Yaoundé.


Le ministre de la Communication (Mincom), Jean-Pierre Biyiti bi Essam a convoqué les différents membres du comité de suivi des résolutions du forum national sur les activités de télédistribution au Cameroun ce jour à Yaoundé. Membres nommés le 2 avril dernier conformément aux résolutions du 20 février dernier. Les éditeurs, les télédistributeurs et les pouvoirs publics, qui jouaient pratiquement le rôle d'arbitre, s'étaient, entre autres résolutions, accordés sur un délai de cinq mois pour parvenir à une sécurisation totale des réseaux par cryptage des signaux diffusés. Les télédistributeurs avaient évoqué comme raisons, les contraintes techniques et l'ampleur des implications financières qu'impose le cryptage des signaux querellés. Il s'agit pour les câblodistributeurs locaux considérés comme pirates, de procéder à des installations techniques susceptibles de procéder au cryptage des programmes astreints à cette exigence.

Justin Blaise Akono
Source : Mutations

mercredi 23 janvier 2008

Ecrans noirs chez les télé distributeurs de Douala et Yaoundé


23.01.2008

 Ecrans noirs chez les télé distributeurs de Douala et Yaoundé 
Les abonnés de Douala et Yaoundé ont passé quatre jours d’inconfort à cause de la rupture de la fourniture des images en provenance du satellite via la câble.

Cette situation de crise avait pour responsable TV+. Cette entreprise tenue pour responsable a fait démanteler le matériel de diffusion de Télé Sphère, un de ses sérieux concurrents.
La crise née de cette situation a donné du tournis non seulement aux câblodistributeurs mais aussi, aux abonnés de Douala et Yaoundé complètement aux abois.

Le sevrage des millions de camerounais d’images venues des satellites a crée des tensions dans plusieurs ménages. Certains époux et leurs épouses en étaient arrivés à une situation où les parties étaient à couteaux tirés.

A Douala notamment où se trouvent de nombreux opérateurs de câblodistribution, la tension était montée au point où, les câblodistributeurs à leur tour étaient descendus à la province. Le siège de trois jours qu’ils y ont fait a permis de désamorcer la temporairement la bombe prête à l’explosion.

Les pourparlers engagés par Faï Yengo Francis le patron de la province se sont soldés le 22 janvier 2008 par la décision de rétrocession du matériel démantelé de Télé Sphère.

A Yaoundé, le Ministre de la Communication Pierre BIYITI BI ESSAM rencontrait certains câblodistributeurs de la capitale politique.
Après une vingtaine de minutes d’entretien ils sont arrivés à la décision de rétrocession du matériel en prenant rendez-vous le 19 février 2008. Sont attendus à cette assise pour une résolution de cette question, tous les opérateurs du câble du Cameroun.

Il faut signaler entre autre que des milliers d’abonnés du câble ont pu assister au retour des images, conséquence de la décision du ministre de la communication.
C’est avec un plaisir que les téléspectateurs ont suivi le match du Cameroun, en dépit de la déculottée subie par les Lions Indomptables face à la formation égyptienne.


LE SEVRAGE DES CAMEROUNAIS EN IMAGES ET SES PROBABLES CONSEQUENCES.

Télé Sphère, entreprise de câblodistribution basée à Douala apparaît vraisemblablement comme le principal fournisseur en images des nombreuses petites entreprises du secteur.
Ces dernières à leur tour établissent le relais avec des milliers d’abonnés dans différents quartiers de la ville.

En décidant de faire enlever le matériel de cette entreprise, l’entreprise TV+ s’est placée dans une position inconfortable vis-à-vis du public.

La preuve, son promoteur Emmanuel CHATUE, a perdu le sommeil pendant le temps qu’a duré la crise. Les différents câblo-opérateurs ayant décidé de lui administrer une correction pour son acte impétueusement osé au moment même où les matches de la coupe d’Afrique des nations sont diffusés en mondovision.

Et comme dans de nombreux quartiers de Douala le signal de la CRTV, la télévision nationale n’est pas bien reçue, les téléspectateurs se rabattent sur les chaînes privées qui relaient ce signal.

Cette incapacité des populations à accéder aux images a fait monter la tension de plusieurs crans au point où pour certaines, le recours à la violence serait envisagé au cas du non rétablissement des images avant le début de la soirée du 22 janvier 2008. La cible de ces dernières étant bien évidemment les équipements de TV+.

Seulement lorsque les populations se lancent dans la rue, on est bien loin de contrôler et prévoir leurs actions. Le plus souvent, des débordements graves surviennent et mettent en péril la paix sociale.

MANIPULATIONS A DES FINS MERCANTILISTES ?

La colère de Emmanuel CHATUE, promoteur de TV+ contre son concurrent Télé Sphère est difficilement explicable.

L’opinion a du mal à se faire des idées claires lorsqu’on considère que ces deux entreprises sont concurrentes et que le secteur de la communication a été libéralisé au Cameroun.

Sur un tout autre plan, l’hypothèse de l’existence d’un accord occulte entre les deux entités est envisageable. L’accord dont le non respect par l’une des parties aurait entraîné la situation que l’on a vécue. Dans le cas d’espèce, la confiscation des équipements de Télé sphère peut trouver une justification logique.

Seulement, une analyse de la situation sème une fois de plus la confusion dans les esprits de par la manière et la démarche engagée par TV+ contre Télé sphère.

Cette entreprise pour la petite histoire commercialise les équipements de réception d’images par le système de la TNT (télévision numérique terrestre). Et selon certaines sources, TV+ a réceptionné un important stock d’équipements ces jours mêmes.

Du coup, des questions fusent de toutes part dans les esprits du commun des habitants de la ville.

Pourquoi avoir choisi le moment de la coupe d’Afrique des nations pour entreprendre untelle opération si l’on la qualifie d’innocente dans sa logique?

Pourquoi avoir entrepris une telle opération au moment même où un important stock d’équipements venait d’être réceptionné ?

La rupture d’images de quatre jours a permis à TV+ d’écouler une quantité non moins négligeable des équipements nouvellement réceptionnés.

Une autre question et non des moindre, c’est celle de savoir pourquoi TV+ exige aux câblodistributeurs de facturer leurs prestations aux clients à la somme de 19 500 Frs par mois ?
Pendant ce temps, TV+ vend son service à 4 500 Frs mensuellement à ses abonnés ?
Une chose que ces derniers ont balayée du revers de la main parce que qualifiée par ces derniers comme une manœuvre visant à provoquer le désengagement de nombreux abonnés par câble de leurs fournisseurs habituels au profit de la TNT où l’on paie 4 900 Frs CFA par mois après l’achat de l’antenne actuellement vendue à 50 000 Frs par TV+ apprend-on des sources proches des câblodistributeurs.

En d’autres termes, TV+ voudrait s’inviter dans un jeu comme arbitre et partie en se mettant dans une posture de dictateur sur un marché qu’il a du mal à contrôler et monopoliser.

TENTATIVE DE DESTABILISATION DE L’HARMONIE SOCIALE

Le choix de cette période de la CAN 2008 pour engager un tel bras de fer ne saurait être considéré comme un simple fait du hasard.

Toutes les indices semblent réunis pour démontrer que Emmanuel CHATUE et TV+ ont bien prémédité leur acte à travers lequel, ils espéraient s’en faire les poches sur le dos des misérables camerounais qu’on sait très accros du football, leur sport roi.

Leur attente en pareille circonstance était de voir le service commercial de TV+ battre tous les records d’affluences de clients. car, espéraient-ils, personne n’aurait accepté vivre à la radio une coupe d’Afrique des Nations à laquelle prend part le Cameroun.

Seulement, le côté mercantiliste de ces opérateurs mêlé à leur appétits gloutons de s’en faire les poches leur à voilé un aspect fondamental de la raison. Le football au Cameroun est un domaine où les passions se déchaînent facilement.
Autant il ressemble, autant il peut diviser au point de fragiliser la paix sociale qui peut pour un rien, basculer dans des soulèvements incontrôlables des populations.

LES DANGERS DU MONOPOLE PAR UN SEUL OPERATEUR

La démonstration faite par l’entreprise TV+ en faisant saisir les équipements de Télé sphère vient rejoindre l’attitude de mépris affichée par la CIMENCAM.
Un
mépris fait des camerounais exprimé dans des hausses de prix méprisant les interventions du ministre du commerce appelant à une modération des prix en fonction de la bouse des camerounais.

Du coup l’on réalise combien dangereux le monopole par un opérateur donné peut dans un secteur d’activité peut être préjudiciable à tous.
Celui-ci par sa position stratégique devient une force incontestable qui peut à tout moment se retourner contre l’Etat et la société dictant ses lois qui pourraient mettre en péril les institutions de la République

Au
nom de la concurrence, un opérateur a-t-il le droit de faire saisir les équipements de son concurrent ?

Si l’on se paie le luxe de répondre par l’affirmative, cela enduit de facto que le CRTV elle aussi peut s’offrir le vilain plaisir de saisir le matériel de Canal 2 International qui est son concurrent le plus en vue du moment.


UNE VIOLATION FLAGRANTE DE LA LOI

Canal
2 International, radio Sweet FM et TV+ sont des entreprises appartenant à Emmanuel CHATUE.
La loi sur la création des entreprises de presse interdit formellement à une seule personne, le droit d’être propriétaire de plus d’une entreprise dans le même secteur de la communication.

Curieusement, les cas cités plus haut rejoignent bien d’autres bien connus de tous. La Nouvelle Expression, radio Equinoxe et Equinoxe TV appartiennent à Séverin TCHOUNKEU.

Du coup, l’on se rend à l’évidence que les autorités se montrent complaisantes dans l’application des dispositions légales dans ce secteur de manière spécifique.

Mais avant de se jeter en conjectures, une question mériterait d’être posée aux décideurs. Ceux-là mêmes qui font la loi et qui de part leur position, ont le devoir de veiller sur son application.

Devrait-on mettre en place des lois et contribuer soi-même à leur violation ? En d’autres termes, est-ce logique d’être juges et parties?

En attendant que la tutelle puisse apporter une réponse satisfaisante à cette question posée, l’ascension des empires médiatiques continue à faire son bonhomme de chemin et ce, devant le regard impuissant et embarrassé de l’opinion qui n’a de cesse de scruter les horizons lointains à la recherche de probables réponses.


Marcel BOUANGA E.
Camerounlink.net

mardi 22 janvier 2008

Regard : Et la Crtv dans tout ça !


22 JANVIER 2008

La télévision nationale également indexée par des cablo-distributeurs.
"Nous ne sommes pas informés des différentes tractations autour de la grève des câblodistributeurs, qui viseraient à céder nos droits d’image pour la Can aux chaînes privées.


Si les choses changent entre temps, nous vous tiendrons informés", tranche Emmanuel Wongibe. Le chef de la division de la coopération et des relations publiques à la Crtv répond presque à certaines indiscrétions au sous sol du Mincom selon lesquelles la Crtv veut céder au chantage des câblodistributeurs, qui l’accusent d’avoir été à la manette afin que personne n’ait les images de la Can dont elle a payé les droits.

D’ailleurs, même Tv+, qui a une autorisation de Multi Tv de distribuer les images de Canal Sat n’a pas d’image sur sa chaîne de télévision Canal2 International.

"Ce sont alors les câblodistributeurs, propriétaires de certaines chaînes de télévision, qui ont motivé la grève dans le secteur, afin de faire une pression sur la Crtv, qui les utilise également, pour couvrir certaines zones", affirme cet informateur qui révèle que le souci du directeur général de la Crtv, Amadou Vamoulke, est de trouver un terrain d’entente, puisque le véritable problème tourne autour des images de la Can.

Mais
, "au regard des tensions entre le Mincom et le Dg de la Crtv nées des nominations bloquées dans cette structure, le Mincom n’est pas disposé à tendre une oreille attentive au Dg", confie-t-on au Mincom, où on reconnaît que, même si la Crtv est indexée d’avoir orchestré cette "cabale" contre les câblodistributeurs, elle est dans son bon droit. "Même si la Crtv décide de céder ses images aux chaînes privées après avoir payé les droits de diffusion de 666 millions Fcfa, il faudrait encore que Lc2, le détenteur de ces images soit d’accord", a confié un responsable du Mincom.

A la question de savoir comment a-t-on pu laisser prospérer les câblodistributeur en marge de la loi, sans une autorisation de diffuser les images d’un bouquet, l’on répond au Mincom que c’est un nœud gordien. "On devrait leur exiger cette pièce avant toute autorisation de fonctionner. Mais, le Mincom est beaucoup plus rigoureux lors de l’obtention de la licence d’exploitation. Raison pour laquelle Tv+ a pu obtenir une licence", semble-t-on se justifier au Mincom.

La pénurie d’images des chaînes internationales sur le petit écran camerounais apparaît finalement comme à la conjonction de plusieurs facteurs. La rencontre de ce matin au Mincom, à laquelle la Crtv, jusqu’à hier soir n’était pas encore conviée, permettra certainement de voir plus clair, à quelques heures de la première rencontre du Cameroun à la Can ghanéenne.

J.B.A.
Source : Mutations

Douala : Les câblo-opérateurs descendent dans la rue


Douala : Les câblo-opérateurs descendent dans la rue
22 JANVIER 2008

Ils protestent contre la confiscation de leur matériel de travail.
Après des mouvements d’humeur des populations observés dans plusieurs coins de la ville de Douala dimanche soir, en signe de solidarité avec les opérateurs du secteur de la câblodistribution en grève, la capitale économique a de nouveau connu des moments chauds hier soir. Peu après 15 heures, des dizaines de promoteurs et d’employés de ce secteur ont pris d’assaut les services du gouverneur de la province du Littoral. " Nous sommes venus exiger la restitution du matériel d’émission de Télé sphère qui a été emporté par les forces de l’ordre ", a expliqué l’un des marcheurs. Face à la foule des manifestants, on a noté une indifférence des policiers déployés sur les lieux. Au plus, a-t-on entendu des responsables de la police prescrire aux éléments de ne pas céder à la provocation.

L’arrêté d’interdiction des manifestations publiques récemment signé par le gouverneur du Littoral, Faï Yengo Francis a ainsi été défié avec succès, pour la première fois. D’ailleurs, le gouverneur en personne a instruit le préfet du Wouri, Bernard Atebede, de recevoir les représentants des opérateurs mécontents, comme si ces derniers n’avaient enfreint aucune loi. Si rien n’a filtré officiellement de la rencontre qui s’est tenue tard dans la soirée d’hier, l’on a appris que le matériel de Télé sphère devait être restitué à ses propriétaires, " au plus vite ". Cependant, les responsables de cette entreprise de câblodistribution ont exprimé quelques appréhensions, en rapport avec la promesse faite par les autorités administratives. " Depuis dimanche, on nous dit que notre matériel a été mis dans le camion à destination de notre siège à Bonamoussadi. Mais nous n’en avons aucune trace ", ont-ils expliqué.

Hier soir, certaines indiscrétions annonçaient d’autres mouvements de protestation dans la ville de Douala ce mardi, au cas où les câblodistributeurs ne reprenaient pas du service. Les droits de retransmission de la Coupe d’Afrique des Nations de football qui se joue en ce moment au Ghana sont au centre de la bataille entre Télé sphère, l’une des plus importantes entreprises de câblodistribution de la ville de Douala et les représentants locaux de Canal satellite, détenteur des droits acquis. Télé sphère se dit en droit de diffuser en clair toutes les chaînes de son bouquet, ce que lui refuse ses adversaires qui ont commandité la confiscation de ses équipements. Les autres câblo-opérateurs, en signe de solidarité, ont arrêté toute activité depuis lors.

Denis Nkwebo
Source : Mutations

Télédistribution : Pourquoi les ménages sont privés d’images

22 JANVIER 2008
Une réunion convoquée ce matin au ministère de la Communication entre les différentes parties.
Les images en provenance des chaînes internationales disparues depuis vendredi ou samedi soir, ne sont pas encore de retour sur le petit écran de certains ménages camerounais. "Notre matériel de diffusion a été confisqué et nous ne pouvons plus émettre", se plaint l’un des employés de Méga Hertz, un câblodistributeur situé au quartier Bastos à Yaoundé. Quant aux raisons de la saisie de ce matériel, cet employé indique que le responsable de l’entreprise, en plein échange avec son conseiller juridique, ne souhaiterait pas s’exprimer sur le sujet.

Néanmoins, il ressort de certaines informations qu’ "un huissier qui disait être mandaté et accompagné des policiers, est venu saisir notre matériel", rapporte un autre employé. Scène identique le même jour à Alpha Télé au quartier Elig-Essono où les émetteurs et autres instruments de travail ont été emportés, selon des témoignages. Au quartier Madagascar, Inter Tv n’a pas été l’une des victimes de la rafle. Mais, "nous avons arrêté nos activités vendredi, après avoir appris que Canal Sat avait lancé son opération de saisie. Il est aussi question de savoir si nous pouvons trouver un terrain d’entente avec lui", indique Daniel Nguela, responsable de cette société de câblodistribution, qui révèle que les responsables de Multi Tv coupent les câbles qu’ils n’arrivent pas à identifier comme les leurs, s’ils ne réussissent pas à repérer les distributeurs indélicats, "qui sont pourtant ses clients, mais, n’ont pas le droit de redistribuer les images", précise Marcel Blaise Nzali, directeur commercial et Marketing de Satcom au quartier Elig-Essono, à Yaoundé.

"Canal+ Horizons ne veut plus qu’on distribue son signal sans un contrat de partenariat", tente d’expliquer Daniel Nguela pour qui Canal+ Horizons voudrait que son signal soit crypté, que chaque abonné ait un décodeur. Mais, "compte tenu du coût de l’abonnement, le Camerounais moyen à qui nous donnons des images à 6.000 Fcfa, voire moins, ne peut plus y accéder. Canal+ Horizons exige des abonnements hors de prix, qui soient répertoriés au niveau de leurs fichiers. Quel Camerounais de petit revenu peut payer 16.000 Fcfa le mois?", s’interroge t-il. Et la grève que la Cameroon radio Television (Crtv) a signalée sur ses antennes? "Nous ne sommes pas en grève. Si notre matériel est saisi, comment pouvons-nous encore diffuser?" questionne Daniel Nguela, comme pour démentir cette information.

Selon des informations dignes de bonne foi, la grève chez les câblodistributeurs n’est pas une simple vue de l’esprit. Même si l’unanimité n’est pas faite sur la question. Des sources indiquent que ceux qui sont considérés comme des pirates ont décidé d’être solidaires de l’infortune de certains de leurs confrères, dont les installations ont été fermées et le matériel confisqué vendredi dernier à Douala et Yaoundé. Selon certaines sources, le propriétaire de Tv+, seul câblodistributeur détenteur d’une licence d’exploitation délivrée par le ministère de la Communication et seul partenaire de Multi Tv, vendeur des images du bouquet Canal Sat, a engagé des poursuites judiciaires pour bloquer les activités des "pirates". Parmi les câblodistributeurs directement indexés, Télé Sphère, Mega Hertz et Télé Sat où des scellés ont été apposés à Douala, et du matériel confisqué.

Si Emmanuel Chatue, le directeur général de Tv+ n’a pas pu être joignable, pour expliquer la genèse du conflit qui éclate seulement à la veille de la coupe d’Afrique des nations de football, il a néanmoins passé un communiqué sur le crawl de sa chaîne de télévision, Canal2 International, indiquant qu’il a décidé de suspendre son signal, de peur de subir les représailles de ses concurrents. Selon certaines informations, les câblodistributeurs ont promis de saccager les installations de Tv+ à Douala. Or, selon Marcel Blaise Nzali, directeur commercial et Marketing de Satcom, prestataire de service de Multi Tv au Cameroun, "les câblodistributeurs sont des pirates. Ils prennent les images alors qu’ils n’ont pas de licence ou d’autorisation du propriétaire du bouquet. Or, Tv+ est en règle", précise-t-il. Marcel Blaise Nzali a rappelé que le petit écran n’est pas totalement noir, puisque les abonnés de Satcom reçoivent les images.

Les câblodistributeurs ne renient pas leur qualité de "pirates". Mais, ils semblent évoquer un problème qui pourrait découler de cette "pénurie" d’images: la mise en chômage d’un certain nombre d’employés dans ces différentes structures. "Chaque société compte au moins vingt employés et il existe plus d’une centaine de structures dans la ville de Yaoundé", prétend Daniel Nguela d’Inter Tv au quartier Madagascar. Au ministère de la Communication (Mincom), le sujet semble intéresser les responsables, qui ont décidé de convoquer une rencontre ce matin entre les différentes parties. S’y retrouveront, Multi Tv, le détenteur du bouquet Canal Sat, les opérateurs de distribution en colère et bien sûr, le Mincom. 

Justin Blaise Akono
Source : Mutations

dimanche 20 janvier 2008

Les Câblo-opérateurs En Veulent à Canal 2


Janvier 2008
  
Ceux de Douala ont brouillé les images de la chaîne, raconte la presse de cette semaine.
C'est « Le Jour » qui nous l'apprend dans son édition d'hier jeudi. A Douala, « les câblodistributeurs boudent les images de Canal 2 International ». Patient Ebwelle raconte qu'une inimitié est née entre les câblodistributeurs et le promoteur de Tv +, patron de Canal 2. Les premiers soupçonnent et accusent le second d'être à l'origine des saisies du matériel de télédistribution chez quelques opérateurs. Emmanuel Chatue a eu beau démentir, rien n'y a fait. C'est lui, ont continué de penser les câblo-opérateurs qui, non contents d'avoir manqué de mettre le feu à des installations de Tv + au quartier Kotto, ont « mis leur seconde menace à exécution. Celle de boycotter à l'unanimité la diffusion des images de Canal 2 International ».
Les images de la chaîne sont brouillées dans les bouquets proposés aux clients. Equinoxe Tv et Stv, « dont les signaux ont souvent été relégués au second plan », sont bien en vue maintenant. Même si certains, chez Canal 2, minimisent le problème, « Le Jour » révèle que certains de ses responsables ont approché des câblo-opérateurs. C'est que Canal 2 leur doit manifestement une fière chandelle et les aurait trahis. Le divorce fait déjà grincer des dents dans les ménages où l'on apprécie les feuilletons à l'eau de rose de la chaîne. Une autre information, lue cette fois dans « La Nouvelle Expression », relate d'autres grincements de dents. « Les fans des Lions ont la gueule de bois » qui se sont réveillés péniblement au lendemain de « la déculottée de Kumasi ». C'est Carole Yemelong qui l'écrit. La journaliste a fait le tour de Douala pour observer les réactions à la défaite des Lions indomptables face aux Pharaons d'Egypte. Amers, mais confiants pour la suite même s'ils ne le disent pas toujours. Les Camerounais sont comme ça.
Source : Cameroon Tribune

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