lundi 12 juillet 2010

Canal Overseas devient Canal+ Overseas


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CANAL OVERSEAS change de nom et devient CANAL+ OVERSEAS.

      Cette nouvelle dénomination symbolise davantage l’appartenance au Groupe CANAL+ et renforce ainsi le rayonnement à l’international de la marque CANAL+ dans l’ensemble des zones géographiques où CANAL+ OVERSEAS est présente.

Ce changement de nom s’applique également à l’ensemble des filiales de  CANAL+ OVERSEAS dans l’outre-mer français qui se dénomment désormais:  CANAL+ ANTILLES, CANAL+GUYANE, CANAL+ REUNION et CANAL+ CALEDONIE.

Enfin, CANAL OVERSEAS AFRICA et ses filiales en Afrique subsaharienne deviennent CANAL+ AFRIQUE, CANAL+ SENEGAL, CANAL+ COTE D’IVOIRE et CANAL+ CAMEROUN.

lundi 28 juin 2010

Partenariat entre Canal Overseas Africa et La Société Générale de Banques au Sénégal

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Canal Overseas Africa annonce la signature d’un partenariat avec la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS), filiale du Groupe Société Générale.
Ce partenariat vise à proposer aux abonnés de Canal Overseas Africa au Sénégal un nouveau moyen de paiement mis en place par la SGBS: Yoban’tel, service de transfert d’argent et de paiement de facture par téléphone mobile. Ce service s’adresse ainsi à ces abonnés détenteurs d’un téléphone portable, qu’ils soient bancarisés ou non, et quel que soit leur opérateur téléphonique.
Grâce à Yoban’tel, les abonnés de Canal Overseas Africa au Sénégal pourront désormais payer leurs abonnements CANALSAT HORIZONS directement depuis leur mobile et réactiver également leurs droits en temps réel. Avec le lancement de Yoban’tel, Canal Overseas Africa est heureuse de proposer à ses abonnés du Sénégal un nouveau moyen de paiement simple, rapide et sécurisé

mardi 15 juin 2010

Jackson Njike : « Canal Sat Horizon est piraté, nous allons attaquer »

Jackson Njike : « Canal Sat Horizon est piraté, nous allons attaquer »

Par Alain NJIPOU | Mardi 15 juin 2010

Les chaînes qui retransmettent les matchs de la coupe du monde et singulièrement les chaînes locales privées sont-elles en accord parfait avec Canal Sat Horizon ?
Les chaînes dont vous faites allusion ne sont pas sensées prendre ces images sur Canal Sat Horizon. Il se trouve que Canal + est diffuseur de la coupe du monde. Les chaînes publiques nationales africaines sont également diffuseuses des images de cette compétition d’envergure mondiale. On observe qu’au Cameroun, des chaînes de télévision privées reprennent le signal venant des chaînes publiques nationales africaines (Au Cameroun, la Cameroon radio and television CRTV), au Gabon (1ere chaîne de radio et de télévision gabonaises (Rtg1)…Ndlr). Ont-elles passé des contrats ? Nous n’en savons pas grand-chose. Nous disons simplement que s’il n’existe pas d’accord entre ces entités, nous sommes en pleins dans la violation du droit. Le bouquet Canal Sat Horizon n’est pas concerné dans cette bataille. Nous, en tant que Canal + Cameroun, nous sommes pour le respect du droit. Nous n’avons aucun accord avec les diffuseurs locaux. Seulement, nous supposons que les chaînes privées sont en accord avec les télévisions publiques. Mais je crois savoir que c’est aux chaînes dont le signal est repris de manière pirate de dénoncer ce jeu de dupes.
Qu’envisage Canal Sat Horizon comme mesures, au cas où son signal est repris frauduleusement ?
Si une chaîne de télévision, des câblo-opérateurs et autres reprennent le signal de Canal +, avant, pendant ou après la coupe du monde, ils seront passibles de poursuites. Nous allons les attaquer. Dans le cas d’espèce, ces démarches aboutissent généralement à la saisie du matériel de diffusion.
Que prévoit la réglementation ?
On ne reprend pas un signal sans une convention. Une chaîne de télévision, un câblo-opérateur qui reprend des images doivent le faire en parfaite harmonie avec les chaînes dont le signal est repris. Je réitère que pour l’instant, le signal de Canal + n’est pas repris. Nous n’avons signé aucun accord de reprise de signal avec les chaînes locales. Si d’aventure, il est piraté, Canal + va faire valoir ses droits. Nous n’allons pas nous laisser faire.
Source : Le Messager

jeudi 10 juin 2010

Histoire et évolution du téléviseur


Tout commence en 1924 avec John Baird, un ingénieur et entrepreneur écossais qui découvre le procédé de réception d’images sur tube cathodique. En octobre 1925, continuant ses recherches, celui-ci fini par obtenir une véritable image télé.
Ce n’est seulement que le 25 janvier 1926, que John Baird décide de faire partager son exploit au public, en organisant au Royal Institution de Londres, une démonstration. Des formes en mouvements sont reproduites sur un écran grâce à un procédé mécanique.
Il nomme son invention « téléviseur ».
En 1928, John Baird, revient sur le devant de la scène, en mettant au point la Télévision couleur (essais).
Quelques années plus tard, en 1930, il réussit à commercialiser le premier récepteur grand public et fonde sa propre entreprise, nommée la « Baird Télévision Company ».
En 1931, la première démonstration publique de la télévision a lieu dans l’amphithéâtre de l’Ecole Supérieure d’Electricité à Malakoff.
On assiste à la première émission de télévision publique, en noir et blanc.
En 1931, la télévision est encore diffusée en noir et blanc. Il faudra patienter jusqu’en 1938, dix ans après les essais de John Baird, pour voir apparaître la télévision en couleurs. Une démonstration publique est organisée à Londres, le 17 février 1938 précisément.
Le téléviseur coute à cette époque 18 livres, et seulement 3000 passionnés peuvent se permettre d’en profiter. En 1938, Allen B.Dumont, en association avec Paramount Pictures, décident de se surpasser, en poussant les recherches télévisuelles, beaucoup plus loin. En effet, ils souhaitent fabriquer des récepteurs et diffuser des émissions de télévision.
En 1938, Les Allen B. Dumont Laboratories lancent un modèle de téléviseur à écran 14 pouces et créent leur propre réseau de télévision afin de diffuser différentes émissions, et cela jusque dans les années 50.
Alors que les premières émissions de télévision couleur sont diffusées en 1954 aux Etats -Unis, l’Europe, devra patienter jusqu’en 1967, pour en profiter.
En France, à cette époque, le téléviseur n’est pas encore très répandu et seuls 1500 téléviseurs couleurs sont mis en service.
Dans les années 60, le téléviseur se démocratise petit à petit, dans les foyers du monde entier.
L’innovation continue, et les modèles de téléviseur sont de plus en plus modernes, et la concurrence est rude dans ce domaine. La télévision en noir et blanc est loin derrière nous, car aujourd’hui la qualité d’images est de plus en plus impressionnante, et les modèles mis au point présentent des dimensions de plus en plus réduites en termes d’épaisseur.
Le téléviseur se modernise à grande vitesse, et l’innovation est de mise.

mercredi 2 juin 2010

Cameroun: A bâtons rompus avec Jackson Njike, directeur Cameroun de Canal Plus


Par Jean Charles Jérémie - 02/06/2010

Il évoque le partenariat avec écrans noirs et la situation de conflits avec les câblo-distributeurs

 Quelle a été la contribution de Canal Plus dans le cadre de cette édition des écrans noirs?
Nous finançons un prix, nous sommes partenaires à divers niveaux, mais le plus important est que nous rentrions véritablement dans la programmation, dans le cinéma, pace que notre démarche est encore perçue ici comme une démarche commerciale. On vient pour vendre Canal SAT, ce n’est pas le cas, c’est pourquoi j’insiste sur le fait que c’est Canal Plus qui est partenaire de ce festival, Canal SAT c’est le produit que nous vendons, Canal Plus c’est la chaîne qui soutient le film et c’est lui qui est partenaire des Ecrans Noirs. Donc c’est de très bon augure par rapport à ce que nous voulons faire dans les années à venir.

Quel est l’apport de Canal horizons dans la promotion du cinéma africain?
Le groupe canal horizons offre 40% de diffusion pour la production africaine, contrairement aux préjugés que les gens ont de son implication dans la promotion du film africain(…) Ce soutien sera évolutif avec le temps. A l’exemple des écrans noirs, l'an dernier Canal Plus était un observateur du festival, mais cette année le groupe est un partenaire à part entière qui apportera son soutien sous diverses formes. Le problème c’est qu’il se pose parfois un problème de qualité. Mais nous sommes en discussion pour voir dans quelle mesure des formations peuvent être lancées pour soutenir les réalisateurs africains. Une formation des réalisateurs est d’ailleurs prévue durant cette 14e édition des Ecrans Noirs ; à la fin des cours, les professionnels feront un film qui sera diffusé sur Canal Plus.

 On a parfois l’impression qu’il y a un problème de programmation des films camerounais
Il n'y a pas un problème de programmation des productions camerounaises, mais davantage une question de rigueur au niveau de la qualité des films proposés. J’invite les réalisateurs locaux et africains à plus de travail, plus de sérieux, plus de rigueur, afin que leurs produits soient consommables. Prenons l'exemple du film "Paris à tout prix" de la Camerounaise Joséphine Ndagnou, il a été diffusé récemment sur Canal Plus. D’autres pourront suivre.

Où en est-on avec le conflit qui oppose Canal Plus avec les câblo-distributeurs notamment ceux de Yaoundé?
Je pense que les câblo-opérateurs ont compris que Canal Plus Horizons était prêt à aller au bout du travail qui est à faire, qui est de créer un partenariat fructueux avec eux. Nous avons tout récemment diffusé une liste de chaînes que nous vendons et nous attendons qu’ils viennent nous voir pour discuter. Et tout cela se passe sous l’encadrement du ministre de la Communication. Je pense qu’il y a une évolution, mais cela ne veut pas dire que nous n’allons pas continuer à nous montrer très fermes. Tous ceux qui vont diffuser les chaînes Canal Plus, je prends à témoin tous les Camerounais, et dès que nous aurons une ordonnance de justice nous permettant de les saisir, nous allons saisir leur matériel, que ce soit avant, pendant ou après la coupe du monde. Sur les chaînes Canal Plus, nous n’allons pas négocier. Rien n’est négociable. Tous savent aujourd’hui ce que nous avons déjà dépensé, ce que nous allons encore dépenser pour avoir les contenus pendant la coupe du monde. Il est hors de question que ces investissements ne soient pas rentabilisés au Cameroun, là-dessus nous serons intraitables.

Est-ce que les prix élevés pratiqués par Canal Plus ne sont pas de nature à encourager le piratage?
Nous ne favorisons pas le piratage par nos prix, ce qu’il faut savoir c’est qu’aujourd’hui le signal de la CRTV est devenu meilleur parce nous, Canal SAT, nous transportons la CRTV et nous le mettons à la disposition des ménages camerounais. Donc ils ont un meilleur signal de la CRTV qu’ils peuvent distribuer aux Camerounais, c’est une chaîne qui est libre, qui est gratuite, on ne comprend pas pourquoi ils s’entêtent à distribuer Canal Plus.

Peut-être faudrait-il déjà baisser les prix de la distribution?
Si les gens aiment Canal Plus, il faut qu’ils paient le prix Canal Plus, aujourd’hui le niveau de distribution de Canal Plus au Cameroun est très faible, je vous rappelle quand même qu’on a 100.000 abonnés en Côte d’Ivoire, on en a que 25.000 maximum au Cameroun, d’ailleurs ça varie entre 20 et 25.000 abonnés. Avec ça qu’est-ce que vous voulez? On est dans une activité qui n’est pas rentable au Cameroun, si on avait atteint un seuil à peu près acceptable, on baisserait les prix. Aujourd’hui si vous baissez les prix, le câble qui distribue nos images à 5000 francs CFA, il va les donner à 1000 francs, vous ne restez pas compétitif. Il faut donc que les câblo-opérateurs sachent qu’ils doivent arrêter de diffuser les chaînes Canal Plus, après quand on prendra du volume, on baissera les prix, c’est toute une mécanique, mais on ne peut pas le faire à l’état actuel des choses. Aujourd’hui à 3000 francs, on peut avoir la télévision, c’est comme rouler en motos, maintenant si on veut rouler en Mercedes, il faut mettre les sous. C’est pas nous qui voulons, par exemple les droits de télévision du championnat anglais nous coûtent plus chers en Afrique qu’en France mais nous ne pouvons pas ne pas acheter ces droits. Donc il faut que nous puissions les rentabiliser, c’est un marché.

Que comptez-vous faire maintenant avec les câblodistributeurs avec qui il faut le dire cela semble difficile?
Nous allons chasser les pirates partout où ils seront. Il faut que les Camerounais comprennent que nous ne voulons pas empêcher les uns et les autres de regarder la coupe du monde. Ils peuvent regarder la coupe du monde sur la CRTV, sur Canal 2, sur STV, sur Equinoxe s’ils ont les droits, mais ils ne peuvent pas regarder la coupe du monde à 2.000 francs chez le câbleur au quartier. Là-dessus même avec ces câblo-opérateurs nous sommes d’accord, mais il y en a toujours quelques-uns qui se montrent plus têtus. Les saisies que nous avons opérées la dernière fois, c’est uniquement parce qu’il y avait certains qui diffusaient des chaînes Canal Plus, alors que depuis la tripartite qu’on a tenue ici à Yaoundé, on était au moins d’accord là-dessus. Donc après plusieurs ordonnances de saisies, on a dû passer à l’acte malgré nous. Donc avant de saisir, nous avons informé les autorités de ce pays, en leur disant que nous ne pouvions plus supporter et on continuera de le faire pendant toute la coupe du monde.

Source: www.journalducameroun.com/

Yaoundé - Une vache à lait nommée câblodistribution


Yaoundé - Une vache à lait nommée câblodistribution

Georges Alain Boyomo
2 Juin 2010
Les télé-distributeurs reversent sans le comprendre, des droits à la Scaap et des taxes à la Communauté urbaine.

         Voilà bientôt deux mois que la plupart des ménages camerounais sont sevrés des images du bouquet Canalsat Horizons. A l'origine, la saisie mi-avril 2010, du matériel technique des câblodistributeurs de la capitale suite à une requête déposée au tribunal de première instance de Yaoundé (Ekounou) par la société Canal Overseas Africa, opératrice du bouquet Canalsat Horizons et détentrice des droits d'une cinquantaine de chaînes satellitaires, aux fins de constatation et de saisie contrefaçon.
       S'appuyant sur les résolutions du Forum national de la télédistribution (Fonat) ténus à Yaoundé du 19 au 20 février dernier sous l'égide du ministère de la Communication, Canal Overseas Africa avait alors estimé que les câblo-opérateurs n'avaient pas respecté le délai de cinq mois prescrit pour la sécurisation des réseaux par cryptage des signaux et qu'à cet égard, ces derniers devaient surseoir à la diffusion et à la commercialisation des chaînes du groupe Canal + Horizon. Après le sit-in des câblodistributeurs au ministère de la Communication et la médiation du ministre Issa Tchiroma, qui a annoncé pour bientôt la fin de la «tolérance administrative» dans ce secteur, les opérateurs ont repris du service.
         A en croire Jean Pierre Moungo, secrétaire général du Syndicat national des télé distributeurs par câble du Cameroun (Synatecc), «à défaut de pirater les images de Canalsat, les câblo-opérateurs diffusent et commercialisent dorénavant celles des chaînes de Gstv, notamment Sport 3, 5 ou 7». Pour M. Moungo, «les opérateurs de la câblodistribution font preuve de mauvaise foi. Leur piratage consiste au détournement d'un abonnement satellitaire individuel au profit d'une redistribution terrestre par câble. Il s'agit pourtant de crypter les signaux pour maîtriser le nombre d'abonnés au lieu de demeurer dans l'informel».
Taxes
    Le Sg du Synatecc regrette par ailleurs que «les câblodistributeurs mettent plus d'accent sur l'achat du matériel technique que sur le respect des règles administratives et juridiques de leur secteur d'activités». En tout état de cause, ainsi que l'indique Jackson Njiké, directeur général de Canal+ Cameroun «nous serons intraitables vis-à-vis des pirates avant, pendant et après la coupe du monde de football». Canal Overseas Africa invite par ailleurs les télé-distributeurs qui souhaiteraient diffuser ses chaînes lors de cette compétition à se rapprocher de sa filiale camerounaise, Canal+ Cameroun aux fins de conclure un contrat «qui tient compte des réalités du marché camerounais», soutient M. Njiké.
Les câblodistributeurs n'ont pas uniquement affaire à Canalsat. Ils ont également l'obligation de reverser des droits d'auteurs à la Société camerounaise des arts audiovisuels et photographiques (Scaap). Selon un câblodistributeur ayant requis l'anonymat, «nous payions des forfaits à la Scaap par le passé [la réglementation prévoit 500 Fcfa par abonné et par mois, Ndlr], mais depuis trois mois, sans préavis, ce forfait est passé du simple au triple, ce qui est révoltant. De plus nous estimons que c'est la Scaap qui doit reverser de l'argent auprès du propriétaire de l'image qui est Canalsat, ce qui n'est pas fait». Ce câblodistributeur «sous-traitant» s'indigne par ailleurs de certaines charges qui sont mises à leur compte alors que les gros exploitants en sont exonérés.
D'après Daouda Mouchangou, président du conseil d'administration de la Scaap, «nous percevons les droits d'auteurs dans ce domaine [la câblodistribution, Ndlr] au compte-gouttes, en dépit des dispositions de la loi de 2004 en la matière. En réalité, nous ne percevons pratiquement rien, alors que la seule ville de Yaoundé compte plus de 500 câblodistributeurs. Le secteur est encore dans l'informel». Troisième larron dans la chaîne de recouvrement des taxes dans le secteur de la câblodistribution, Planète média. Cette agence de communication a reçu mandat de la Communauté urbaine de Yaoundé pour percevoir des taxes auprès des câblodistributeurs pour «exploitation du domaine publique de la Communauté urbaine de Yaoundé».
Ceci est un article du quotidien Mutation, écrit par Georges Alain Boyomo


jeudi 27 mai 2010

Canal + déroule l’artillerie lourde pour le Mondial 2010

Canal + déroule l’artillerie lourde pour le Mondial 2010

Par christian. TCHAPMI Jeudi 27 mai 2010

Ceux des Camerounais abonnés au bouquet Canal Sat vont à coup sûr être gâtés à partir du 11 juin prochain, date du démarrage de la plus grande fête du football en Afrique du sud. Loin d’être une simple campagne de promotion, Canal + Horizons se veut pour l’occasion, plus que jamais prés de sa fidèle clientèle en leur permettant à travers une diversité de services, un confort et une accessibilité à nulle autre pareille. C’est du moins ce que Sébastien Punterello, directeur adjoint de Canal Overseas Africa qui s’exprimait hier mardi 25 mai 2010 au cours d’un déjeuner de presse qu’offraient les responsables de Canal + Cameroun résume en deux vocables : innovation et proximité. Un dispositif exceptionnel rassure-t-il, va être déployé pour la circonstance en vue de fournir aux populations camerounaises une retransmission ininterrompue. Morceaux choisis : « nous allons diffuser les  soixante quatre matchs de cette Coupe du monde en direct sur les antennes de Canal+ et Canal+ sport avec l’intégralité de ces matchs  rediffusés sur Canal+Sport avec + de foot. Nous aurons également des émissions spéciales exclusivement consacrées à la coupe du monde avec « Canal football club » animée par Hervé Mathoux et un certain nombre de consultants et de journalistes phares de Canal+ dont Pierre Menez, Isabelle Moreau, Christophe Dugarry. Cette émission sera pour l’occasion quotidienne. En outre, il y aura un fil rouge qui sera animée par  Nathalie Yaneta et Messaoud, l’animateur de jour de foot et une émission particulièrement dédiée à l’Afrique animée par Lilian Gatoun que nous produirons à la fois à la Côte d’Ivoire et ici au Cameroun ; question de faire vivre aux téléspectateurs l’atmosphère qui règne au pays  pendant que ces deux équipes vont jouer», énumère Sébastien Punterello.

Au cours dudit déjeuner, les responsables de Canal + Cameroun ont également annoncé la signature d’un accord d’auto-distribution des chaînes Canal+ entre  Creolink Communications, câblo-opérateur implantée au Cameroun, Canal Overseas Africa et Canal+ Cameroun. Cet accord a expliqué Jackson Njiké, Directeur Général de Canal+ Cameroun, offre à Creolink Communications la possibilité de proposer à ses clients l’accès aux Chaînes Canal+ (Canal+, Canal+ Sport, Canal+ Cinéma et Canal+ Family). Les responsables de Canal Overseas Africa pour leur part, invitent les télédistributeurs qui souhaiteraient diffuser ces chaînes de se rapprocher de sa filiale camerounaise, Canal+ Cameroun, pour connaître les modalités de cet accord en vue de la conclusion d’un contrat.
Jackson Njike, s’est aussi réjouit de cette collaboration avec Creolink Communications qui permet a-t-il indiqué de « partager nos chaînes premium avec un opérateur local de télévision payante et de contribuer ainsi à son développement. L’auto-distribution est la solution qui permet de sécuriser la diffusion de nos chaînes vis-à-vis des ayant-droits, d’être présent sur de nouveaux réseaux de distribution et par conséquent d’être accessible au plus grand nombre au Cameroun. Enfin, dans cette même logique, nous réitérons notre volonté de proposer aux opérateurs locaux les chaînes dont nous possédons les droits afin qu’ils puissent en faire bénéficier à leurs clients ».
Source : Le Messager

jeudi 20 mai 2010

Canal Overseas Africa annonce la signature d’accords pour l’auto-distribution des chaînes Canal+ par câble et MMDS pour la première fois en Afrique


Canal Overseas Africa annonce la signature d’accords pour l’auto-distribution des chaînes Canal+ par câble et MMDS pour la première fois en Afrique

CANAL OVERSEAS AFRICA, CREOLINK COMMUNICATIONS (CAMEROUN) ET DELTANET TV (SENEGAL) SIGNENT LES PREMIERS ACCORDS D’AUTO-DISTRIBUTION DES CHAINES CANAL+ EN AFRIQUE PAR CABLE ET MMDS


Ces accords ont été conclus avec deux importants opérateurs de télévision payante en Afrique francophone qui sont :
- CREOLINK COMMUNICATIONS, câblo-opérateur du Cameroun
- et DELTANET TV, opérateur MMDS du Sénégal
La mise en oeuvre de ces accords est le fruit d’un chantier technique ambitieux pour garantir la qualité des images pour les foyers et la sécurité des contenus pour les ayants droit, rendues possible par le recours à un système de cryptage de haut niveau. Grâce au travail des ingénieurs de CANAL OVERSEAS AFRICA, cette solution a pu être validée à la fois pour des réseaux câblés terrestres et pour la diffusion hertzienne terrestre en numérique (MMDS).
A travers ces accords d’auto-distribution, CREOLINK COMMUNICATIONS et DELTANET TV vont pouvoir enrichir leurs offres de télévision payante en proposant à leurs clients l’ensemble des chaînes CANAL+, diffusées sur le continent africain : CANAL+, CANAL+ SPORT, CANAL+ CINEMA et CANAL+ FAMILY.
L’auto-distribution répond pleinement à la stratégie de proximité de CANAL OVERSEAS AFRICA : lancement d’offres à des tarifs plus accessibles, innovation dans les moyens de paiement, extension du réseau de distribution, présence sur de nouveaux modes de diffusion et enrichissement de l’offre de chaînes africaines sur le bouquet CANALSAT HORIZONS.
Jean-Noël Tronc, Président Directeur Général de CANAL OVERSEAS AFRICA déclare : « Avec la signature de ces accords, CANAL OVERSEAS AFRICA est heureuse de pouvoir partager ses chaînes premium avec des opérateurs locaux de télévision payante et de contribuer ainsi à leur développement. L’auto-distribution est la solution qui permet de sécuriser la diffusion de nos chaînes vis-à-vis des ayants droit, d’être présent sur de nouveaux réseaux de distribution et par conséquent d’être accessible au plus grand nombre. CANAL OVERSEAS AFRICA souhaite développer dans les prochains mois sa stratégie d’auto-distribution en Afrique en l’étendant à de nouveaux opérateurs africains de télévision payante. »
A propos de CANAL OVERSEAS AFRICA
CANAL OVERSEAS AFRICA est un opérateur de télévision payante par satellite en Afrique. Présente dans plus de 20 pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest, CANAL OVERSEAS AFRICA commercialise le bouquet CANALSAT HORIZONS composé de plus de 80 chaînes de télévision et radios dont 14 chaînes nationales africaines publiques et privées et 14 radios.

mercredi 21 avril 2010

TELEDISTRIBUTION: Pourquoi les câblo-opérateurs «assèchent» le petit écran


21 AVR. 2010

Ils s'insurgent contre la saisie du matériel appartenant à certains de leurs collègues par Canal Overseas Africa, propriétaire des chaînes bouquet Canal Sat Horizon.

De nombreux téléspectateurs dont été surpris de se voir sevrer des images des chaînes internationales dans la matinée de lundi dernier. Les premiers ont cru que c'était un fait mineur. Certainement un problème technique, pensaient-ils, avant de se raviser à l'annonce du mouvement de grève des entreprises privées du secteur de la télédistribution des chaînes Tv locales et étrangères, bénéficiant de la tolérance administrative du ministère de la Communication (Mincom) et communément appelés «câbleurs.» Selon un communiqué presse rendu public à cet effet ce même jour, c'est en réaction, à une opération que mène en ce moment l'opérateur audiovisuel international Canal Overseas Africa Sa. Il s'agit de la saisie du matériel appartenant à certains câblo-opérateurs. Ce dernier les accuse de diffusion et de commercialisation illégale des chaînes du bouquet Canal Sat Horizon. Des accusations que récusent les câblo-opérateurs qui estiment que Canal Sat Horizon n'est que propriétaire de ces chaînes premium et transporteur des autres chaînes. Il ne saurait par conséquent pas leur interdire la diffusion de celles-ci. Malheureusement c'est ce qui s'est passé sur le terrain. L'affaire a été portée à l'attention du ministère de tutelle pour une éventuelle sortie de crise.


Récidive

Ce qui se passe de nos jours s'est produit au mois de janvier de l'année dernière. On se souvient qu'à cette époque, les images en provenance des chaînes internationales avaient disparu du petit écran pendant plus de trois jours à cause des mêmes problèmes. «Notre matériel de diffusion a été confisqué et nous ne pouvons plus émettre», se plaignait à l'époque des faits, un des employés de Méga Hertz, un câblodistributeur situé au quartier Bastos à Yaoundé, par qui tout avait commencé.

Selon des informations dignes de bonne foi, la grève des câblodistributeurs n'est pas une simple vue de l'esprit. Nos sources indiquent que ceux qui sont considérés de nos jours comme des pirates ont décidé d'être solidaires de l'infortune de certains de leurs confrères, dont les installations ont été fermées et le matériel confisqué. D'autres sources pointent un doigt accusateur sur un câblodistributeur qui, semble-t-il, est seul détenteur d'une licence d'exploitation délivrée par le ministère de la Communication et seul partenaire de l'opérateur audiovisuel international, vendeur des images du bouquet Canal Sat Horizon, qui aurait engagé des poursuites judiciaires pour bloquer les activités des «pirates.»

«Canal Sat Horizon ne veut plus qu'on distribue son signal sans un contrat de partenariat», argue-t-on de ce côté. C'est la raison pour laquelle il souhaiterait que son signal soit crypté et que chaque abonné ait un décodeur. D’ailleurs, le problème s’est déjà posé. Et les pirates avaient souligné que les prix pratiqués par Canal Overseas Africa S.A. n'étaient pas à la portée de tout le monde. Malheureusement, les sources proches de Canal Sat Horizon n'ont pas souhaité s'exprimer sur les prix pratiqués par leurs soins.


Détermination

Les câblodistributeurs que nous avons rencontrés ne renient pas leur qualité de «pirates.» Mais ces derniers évoquent un problème qui pourrait découler de cette «pénurie» d'images: la mise en chômage d'un certain nombre d'employés dans ces différentes structures, dans la mesure où chaque société de câblodistribution compte au moins vingt employés et il en existe plus d'une cinquantaine ne serait-ce que pour la seule ville de Douala.

Au siège du Mincom, le sujet revêt une place importante. La preuve, depuis lundi dernier le ministre Issa Tchiroma est en pourparlers avec les différentes partes. Les entreprises engagées dans ce bras de fer sont entre autres: Avnet Sarl, Mega Hertz Sa, Télé Sat Sarl, Orbit International Sarl, Strong Electronic's Sari, Rob Sat, Scaviex Sarl, Inter Tv Sarl, Home Entertainment Sarl, Creolink Communication Sarl, Cablenet Sa, Net Pictures Sarl; Afidinam Sarl, image Plus, Direte-Vision Sarl, el Services, Socav Sa. Selon ces derniers, cette situation sera maintenue tant que la tutelle administrative, le Mincom ne trouve pas une solution à ce conflit. Aux dernières nouvelles, la situation serait revenue à la normale dans la ville de Douala dans l'attente des négociations que le ministre Issa Tchiroma engagera dans les prochains jours avec chaque partie. 


THIERRY NYOPE
Source : Dikalo

mardi 20 avril 2010

Cameroun: de nombreux foyers toujours privés de télévision par câble à Yaoundé


Par Idriss Linge - 20/04/2010

Un nouveau conflit oppose la societé de vente des chaines du bouquet Canal Horizon aux câblo-opérateurs

 Echec des premières négociations
La rencontre prévue avec le ministre issa Tchiroma de la communication n’aura pas suffi à faire cesser le mouvement de grève des câblodistributeurs. De nombreux ménages sont toujours privés depuis le vendredi 16 avril dernier, d’images de télévision par câble. «Vendredi, les gens de Canal Horizons sont venus avec des huissiers, qui au moyen d’une décision de justice ont saisi notre matériel de travail. Aucune nouveauté sur l’origine de ce conflit. La société Canal Overseas Africa S.A.S accuse les câblodistributeurs de piraterie puisqu’ils exploitent et diffusent les images du bouquet Canal Sat horizons sans autorisation. Les entreprises de câblodistribution déclarent ne pas pouvoir répondre à toutes les exigences imposées par Canal Overseas Africa S.A.S. Un conflit vieux de plusieurs années. Canal nous demande de faire passer les prix du câble à 12000 francs CFA par ménage et de leur en reverser 10%, une proposition que nous ne pouvons accepter, les gens ont déjà du mal à payer les 3000 FCFA que nous leur demandons affirme Boris qui gère une entreprise de câblodistribution à Ngoa Ekele, un quartier de Yaoundé.

Canal Overseas accusé de mauvaise fois
La situation déçoit les distributeurs d’images télévisées par câble. L’activité fait l’objet d’une patente sur la quelle est inscrit l’objet de l’entreprise : «Câblodistribution». Il est donc anormal que dans un litige opposant deux entités qui payent les impôts, que l’Etat privilégie une seule des parties affirme Boris. A travers lui, on apprend aussi plus sur les mécanismes qui sont les leurs. Canal Overseas aurait refusé de participer aux charges de la câblodistribution. Le matériel de câble, les droits de propriété sur les créations artistiques que nous payons les impôts, Canal Overseas n’en tient pas compte. Et pour fournir 60 chaînes comme nous le faisons aux ménages, nous payons pour chaque chaîne un bouquet à Canal. Evaluez donc à combien nous revient soixante chaînes si le bouquet de base est de 4000 et le maximum 38 000 francs CFA; tout ce que Canal veut c’est encaisser des sous et l’Etat les soutient, ajoute-t-il avec désolation. Pour certains observateurs, la décision du juge est inopportune en ce sens. Le conflit oppose deux entités intervenant dans le secteur économique au Cameroun. Les troubles sont nés de l’absence de législation dans le secteur et l’Etat doit tenir compte de ce paramètre.

La coupe du monde en enjeux?
Selon certains commentaires, c’est la perspective de la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud qui serait au centre des enjeux. Il y a deux ans, un problème analogue était survenu, juste avant la coupe d’Afrique au Ghana et avait conduit à la suspension de diffusion des chaînes du groupe Canal Plus. Le ministre de la Communication (Mincom), de l’époque, Jean-Pierre Biyiti bi Essam avait convoqué les différents membres du comité de suivi des résolutions du forum national sur les activités de télédistribution au Cameroun. Les éditeurs, les télé-distributeurs et les pouvoirs publics qui jouaient pratiquement le rôle d'arbitre, s'étaient, entre autres résolutions, accordés sur un délai de cinq mois pour parvenir à une sécurisation totale des réseaux par cryptage des signaux diffusés. Les télé-distributeurs avaient déjà fait prévaloir les contraintes techniques et l'ampleur des implications financières qu'imposait le cryptage des signaux querellés. Il s'agit pour les câblodistributeurs locaux considérés comme pirates, de procéder à des installations techniques susceptibles de procéder au cryptage des programmes astreints à cette exigence.

Source : http://www.journalducameroun.com/

Câblodistribution : Des images brouillées au Cameroun


21.04.2010

Câblodistribution : Des images brouillées au Cameroun 

Écrit par Georges Alain Boyomo


Les opérateurs locaux de ce secteur d`activités observent un mouvement de grève depuis le week-end dernier.

Les fidèles des télénovelas et des matches des championnats européens accusent le coup depuis samedi dernier devant leurs petits écrans. C`est en plein "régal" que certains téléspectateurs avouent avoir été sevrés des images le week-end dernier. A l`origine de ces désagréments, le mot d`ordre de grève lancé par le Syndicat national des télé distributeurs par câble au Cameroun (Synatecc).

Dans un communiqué rendu public dimanche dernier, le président de ce syndicat indique que "les entreprises privées du secteur de la télédistribution des chaînes Tv locales et étrangères ayant pignon sur rue au Cameroun par voie câblée, bénéficiant de la tolérance administrative du ministère de la Communication (Mincom); et exerçant dans la ville de Yaoundé et localités périphériques environnantes informent leurs abonnés et le public qu`elles observent en ce moment une grève sans délai, jusqu`à ce que leur tutelle administrative: le Mincom trouve une solution dans le conflit qui les oppose avec un opérateur audiovisuel international: Canal Overseas Africa Sas ; et qu`à l`issue de la médiation du Mincom et/ou éventuellement de l`arbitrage des juridictions camerounaises, elles reprendront leurs activités".


Dans la matinée d`hier, des dizaines de câblodistributeurs ont assiégé l`esplanade du ministère de la Communication pour crier leur ras-le-bol. "Il y a des opérateurs de la câblodistribution qui pensent qu`ils peuvent couvrir toute la ville de Yaoundé au détriment des sous-traitants. Ainsi, on a monté la Scaap contre les sous-traitants, ça n`a pas marché. On a monté Planète-média contre nous, ça n`a pas marché. Maintenant, ils ont recours à Canal horizons pour démonter nos bases. En le faisant, Canalsat Horizons dit s`appuyer sur les résolutions du Fonat. Nos représentants à ce forum n`ont pas défendus nos intérêts. En réalité, la câblodistribution peut se faire au Cameroun sans Canalsat Horizons.

Nous pouvons mettre ses produits de côté et continuer notre travail", soutient André Fanga Faba, le président du syndicat des câbleurs sous-traitants du Mfoundi.

Et d`ajouter: "Canalsat Horizons ne peut pas venir au Cameroun nous imposer sa volonté. Nous avons l`impression que cette structure se prend pour un Dieu. Quand nous lisons l`ordonnance qui nous a été servie par le président du tribunal de première instance de Yaoundé-Ekounou, Canalsat Horizons va jusqu`à nous dire qu`il a l`exclusivité même sur la Crtv. Alors, pour distribuer les images de la Crtv dans mon pays, il faut que je passe par Canalsat!".

Délais
Une rencontre entre le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary et les représentants du Synatecc était prévue hier en fin d`après midi en vue d`aplanir la situation. Le Mincom a demandé aux syndicalistes de lui remettre ce jour à 15h des propositions concrètes de sortie de crise. Mais déjà, dans l`édition de Cameroon Tribune d`hier, le Mincom a fait publier une décision portant respect des normes techniques et déontologiques des entreprises privées de communication audiovisuelle.


Il y précise notamment qu` "il est formellement interdit aux opérateurs de télédistribution d`insérer dans leurs réseaux des signaux autres que ceux issus de la captation des émissions diffusées par des chaînes de radiodiffusion publiques ou privées, nationales ou internationales (...). En particulier, il est interdit aux télé distributeurs de faire de la télévision conventionnelle en diffusant leur productions personnelles". Ce rappel à l`ordre intervient après la tenue en 2008 des travaux du forum national de la télédistribution (Fonat). Au terme desdits travaux, Multi Tv Afrique, société qui défend les intérêts du bouquet Canal+ Horizons au Cameroun et les câblodistributeurs s`étaient accordées sur un  délai de cinq mois pour parvenir à une sécurisation totale des réseaux par cryptage des signaux diffusés.


Les télé distributeurs avaient motivé leur refus par les contraintes techniques et l`ampleur des implications financières qu`impose le cryptage des signaux identifiés. Après la confiscation à la veille de la coupe d`Afrique des nations de football Ghana 2008, du matériel de certains câblodistributeurs camerounais suite à une plainte de Multi Tv Afrique. Des scellés avaient été également apposés sur les portes des entreprises surprises en flagrant délit de piratage d`images. Les câblodistributeurs camerounais avaient alors solidairement décidé de faire grève, jusqu`à ce que le matériel de ces derniers leur soit restitué.


Le 22 janvier 2008, à quelques heures du coup d`envoi de la Can, le Mincom (Biyiti Bi Essam) leur avait alors demandé de surseoir à cette grève, tout en les sommant de "donner les images aux Camerounais, afin d`éviter des troubles à l`ordre public". A quelques mois de la coupe du monde sud-africaine, on imagine d`ici l`embarras de Issa Tchiroma qui devra, lui aussi, trancher entre le respect des résolutions du Fonat et les attentes des nombreux clients des télé distributeurs.




Jackson Njiké : La traque des pirates comme leitmotiv



Le Dg de Canal+ Cameroun veut marginaliser le phénomène de piratage dans le secteur de la câblodistribution.

Depuis sa nomination à la tête de Canal+ Cameroun le 4 février 2008, Jackson Njiké ne laisse pas de répit aux télédistributeurs-pirates. A coup de communiqués et de sorties médiatiques dans les médias de la place, l`ancien journaliste du quotidien Le Messager et de la Crtv rappelle à chaque fois la réglementation en vigueur en la matière. Volontariste, il affirmait dans les colonnes du quotidien Le Jour en février 2008, quelques semaines seulement après sa nomination, qu`"il faut absolument qu`on arrive à marginaliser ce fléau, en créant un cercle vertueux qui ferait que Canal, aussi bien que ceux qui font le piratage aujourd`hui, soient gagnants. Nous avons commencé à discuter avec eux. Certains sont d`accord pour mettre sur pied un système de cryptage. Mais, ils ne peuvent investir aujourd`hui sans avoir la garantie que les autres vont sortir du système illégal actuel. C`est pourquoi nous devons tous les aider".


Et de préciser: "Nous ne venons pas pour tuer les câblodistributeurs, nous voulons qu`ils s`inscrivent dans un cercle vertueux où tout le monde va être gagnant. Les chaînes Canal sont parmi les plus belles au monde et les droits que nous payons pour diffuser les films et les matches de football par exemple sont extrêmement élevés. On ne peut pas continuer de tourner à perte. Nous avons ce que nous appelons des pré-requis que nous allons proposer aux plus sérieux des câblodistributeurs pour pouvoir travailler avec nous. Tout le monde va trouver son compte. Ceux qui n`ont pas les moyens de suivre peuvent de venir des sous distributeurs. Mais ceux qui n`entreront pas dans ce cercle vertueux souhaité autant par les opérateurs que les pouvoirs publics seront dénoncés. C`est de l`incitation. Ça ne marche pas tellement et le ministre vient de rappeler une fois de plus à l`ordre".


Selon Jackson Njiké lors du forum national sur les activités de télédistribution organisé en février 2008, des résolutions avaient été prises. "Nous avons respecté notre parole en nous installant au Cameroun sous forme de filiale. Les distributeurs d`images quant à eux doivent respecter la leur, en renonçant à distribuer des chaînes dont Canalsat a les droits. Beaucoup respectent cela en partie dans les grandes villes. Mais quand il y a un grand match de football, ils piratent nos images. Dans les zones reculées, c`est encore le piratage sans frein", s`indignait-il. Il indiquait du reste qu`au Cameroun, on n`avait que 14.000 abonnés en 2008.
Toute chose liée au piratage ambiant.

Câblodistribution : Tsimi Evouna crypte sa chaîne


Câblodistribution : Tsimi Evouna crypte sa chaîne
 Une accréditation accordée à une entreprise pour balkaniser Yaoundé et percevoir la redevance municipale.

" J'ai appris l'existence d'un contrat de concession entre la Communauté urbaine de Yaoundé et une entreprise. J'ai voulu réagir. Mais, j'ai appris que la décision avait quelques problèmes parce que la moitié des opérateurs concernés ne pouvaient pas avoir des licences d'exploitation au ministère de la Communication ". Ces propos de Paul Kene, président du syndicat national des télédistributeurs du Cameroun (Synatécam) sont évocateurs. Car, depuis quelques temps, des voix montent dans le secteur de la câblodistribution au Cameroun pour remettre en question ce contrat entre la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) et la société Planète Media.

En effet, le 15 mars 2006, la Cuy a signé un contrat de trois ans avec cette entreprise plus connue comme régie publicitaire, mais, qui agit comme gestionnaire des espaces, afin de " recouvrer le produit de l'exploitation des espaces du domaine public et privé communautaire dans les limites de la circonscription géographique de la ville de Yaoundé ", précise l'arrêté du 17 février 2006 et la convention du 15 mars 2006. La société Planète média était donc chargée, jusqu'au 15 mars dernier, selon une lettre d'accréditation que lui a signé le délégué du gouvernement auprès de la Cuy de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna, le 10 avril 2006, de percevoir pour la Cuy, la redevance mensuelle assise sur le nombre d'abonnés de chacun des opérateurs.

La société Planète Média, en dépit des centaines d'opérateurs répertoriés par le ministère de la Communication (Mincom) dans le cadre du premier forum national de la télédistribution (Fonat) organisé à Yaoundé du 18 au 20 février 2008, n'a pu enregistrer que huit opérateurs. " Il s'agit des sociétés qui ont reçu des avis favorables au Mincom, donc jouissent de la tolérance administrative, qui devaient travailler avec nous ", a indiqué Sébastien Mengue, le directeur général de planète Média pour qui la collaboration avec les opérateurs concernés n'a pas été facile au départ. Mais, " ils ont fini par comprendre le bien fondé de la démarche d'assainissement ", a ajouté le Dg de Planète Média, qui a donc " zonofié " la ville de Yaoundé, attribuant à chacun des huit opérateurs un arrondissement précis. Par exemple, l'on retrouve à Yaoundé I Télé Sat et Méga Hertz, Orbit à Yaoundé III, Avnet et Strong Electronic à Yaoundé II et Yaoundé VII, etc. Et les autres alors ?
Malentendus
" La décision a été reportée ", selon Paul Kene pour qui " Planète Media n'avait pas autorité à faire ce travail ". Selon Planète Média, un responsable indique que le contrat de concession est arrivé à son terme en mars 2009 et qu'un avenant était en préparation pour la reconduction, " en principe ", de ce contrat. " Même si le contrat de Planète Média n'est pas reconduit, l'assainissement de la ville de Yaoundé devra se poursuivre ", a laissé entendre un responsable de Planète Média pour qui cette démarche ne peut pas plaire à tout le monde. " Notamment ceux à qui profite le désordre et l'informel, puisque tout le monde se plaint : le Mincom qui réclame la licence, la Scaap qui revendique les droits d'auteurs, le fisc qui tend la main ".

Or, Paul Kene, agissant comme promoteur de Aea, la toute première société de télédistribution au Cameroun dit avoir un contrat d'exclusivité dans la ville de Yaoundé depuis 1998 après ses déboires avec le ministère des Postes et télécommunications, qui avait décidé de décrocher ses câbles des poteaux téléphoniques, à la faveur d'un contrat avec le délégué du gouvernement de la Cuy. En même temps, il dit avoir un contrat avec la société immobilière du Cameroun (Sic) pour la ville de Yaoundé, dans l'optique d'alimenter les Camps Sic. " La Cuy a pour mission de préserver le domaine public en faisant payer les amendes. Et non en louant l'espace public. Il n'en a pas le droit ", martèle le président du Synatécam.

Le cahier des charges tel que défini par le concessionnaire le 14 janvier dernier, alors que le contrat avec la Cuy arrivait quasiment à son terme prévoit en son article 5 que l'opérateur autorisé doit déposer une caution en garantie d'éventuels préjudices d'un montant de 2.500.000 Fcfa. " Ce montant ne vient pas de la bourse de l'opérateur puisqu'il va collecter cet argent auprès des câblons ", a laisser entendre un responsable de la Cuy. Câblons, selon lui, renvoyant aux petits câbleurs qui font des branchements dans les quartiers et distribuent les images à vil prix. Certains opérateurs, qui ont préféré requérir l'anonymat pour des raisons d'intérêt avec la Cuy, remettent en cause plusieurs articles de ce cahier des charges.

Notamment l'article 4 qui prévoit que l'opérateur s'engage à payer le montant de la facture arrêtée par Planète Média, " suivant le nombre d'abonnés forfaitaire à lui attribué " ou l'article 12 selon lequel les opérateurs s'engagent à respecter la délimitation qui est établie par le concessionnaire de la Cuy. Les modalités sont définies le 14 janvier 2009 ; des notifications faites à certains opérateurs le 21 janvier 2009, accompagnées des mises en garde dans le style : " ce qui entraînera le démantèlement de votre réseau de distribution dans la zone concernée ". A ce jour, la Cuy, à travers son concessionnaire, n'a pas encore sévi, le contrat entre les deux étant arrivé à son terme le 15 mars dernier.

Justin Blaise Akono

Sources: mutations

Douala : Canal Sat suspend les câblodistributeurs


 20 Avril 2010


     Pauline, employée dans une société de communication, a été surprise par le nuage blanc qu’affichait son téléviseur. « Je voulais regarder une série, mais quand j’ai mis en marche mon téléviseur, rien ne passait. Aucune chaîne. Tout avait disparu », a-t-elle déclarée. En effet, les câblo-opérateurs de la ville de Douala ont été suspendus par la société Canalsat horizon détentrice du bouquet de télévision par câble  canal sat. Toute la journée d’hier, les clients des câblodistributeurs ont été privés d’images. « Nous avons cru au départ que c’était juste un problème technique. C’est autour de 18 heures que notre câbleur nous a informé que ses activités ont été interrompues», a indiqué un abonné.

       Joint au téléphone, un câblo-opérateur raconte que les responsables de Canalsat, principal fournisseur du réseau, ont procédé à un débranchement des installations de plusieurs « câbleurs » dans la ville de Douala. Au quartier Ndogpassi, le propriétaire de la société Palmier tv a également été débranché. A Makepe Immeuble, les propriétaires font défiler des messages d’alerte aux clients. Ainsi ont peut lire « Nous observons temporairement un moment d’arrêt pour des divergences avec notre fournisseur Canalsat Horizon », peut-on lire sur le crawl qui défile au bas de l’écran.  Une source parmi les câblodistributeurs a confié qu’une réunion de concertation entre Canalsat Horizon et les câbleurs est prévue pour ce mardi 20 avril à Yaoundé.

Christelle Kouétcha

Timothé Djeufou : « Nous sommes victimes d’une concurrence déloyale»

      Le chef d’agence diffusion et responsable technique à Inter Tv annonce un plan de remise en ligne des chaînes n’appartenant pas au Bouquet Canal Sat.

Quelles actions comptez-vous prioritairement mener pour  répondre à la saisie de votre matériel de diffusion ? 
Comme première action, les seize entreprises privées du secteur de la Télé distribution  par voie câblée des chaînes Tv locales et étrangères ayant pignon sur rue au Cameroun et bénéficiant de la tolérance administrative du Mincom, informent leurs abonnés et le public qu’elles observent, en ce moment, une grève sans délai en attendant l’issue de la médiation attendue du Mincom et, éventuellement, l’arbitrage des juridictions camerounaises saisies de ce différend. Ce n’est que par la suite que nous reprendrons nos activités.

Que faites-vous de vos nombreux abonnés qui piaffent déjà d’impatience depuis quatre jours ?       A l’immédiat, nous prenons des dispositions pour que, dans les 48h qui suivent, nos abonnés recommencent à capter les signaux des chaînes qui ne sont pas en cause dans le différend qui nous oppose à Canal Overseas et qui n’appartiennent pas par conséquent au Bouquet Canal Sat. Il  s’agit de la Crtv, Canal 2, Tv5 Afrique, Rts, 2stv, Super sport, Bbc, Cnn. Nous allons tout faire pour mettre en place un canal permettant de donner à nos abonnés des informations sur les évènements en cours. Nous avons été littéralement dépouillés par Canal Overseas. Nous nous attelons à acquérir un nouveau matériel d’exploitation pour satisfaire nos abonnés en attendant la réaction du Mincom.

Qu’attendez-vous concrètement du Mincom ?
Comme tutelle administrative, c’est le Mincom qui devrait s’occuper du contentieux entre câblodistributeurs et Canal Overseas, avant toute action en justice. Nous bénéficions aussi de la tolérance administrative du Mincom qui nous habilite à diffuser les images en attendant la délivrance des licences d’exploitation dont les demandes ont été adressées depuis 2005 contre payement d’une somme de 500 000 Fcfa représentant les frais de dossier. Nous avons appris que nos dossiers sont  en cours d’étude. Le Mincom devrait s’assurer que tout se passe équitablement dans le processus de délivrance des licences d’exploitation. Tel n’est malheureusement pas le cas. Nous sommes victimes d’une concurrence déloyale de la part de Canal Overseas qui a déjà obtenu cette licence. Il s’en est suivi des pressions exercées par cette Société pour obtenir le cryptage des chaînes, histoire de mettre hors jeu les câblodistributeurs et s’emparer de tout le marché de la distribution d’images.
Propos recueillis
par E.M.


Source : Le jour

Cameroun: de nombreux foyers toujours privés de télévision par câble à Yaoundé


Par Idriss Linge - 20/04/2010
Un nouveau conflit oppose la societé de vente des chaines du bouquet Canal Horizon aux câblo-opérateurs

Echec des premières négociations
La rencontre prévue avec le ministre issa Tchiroma de la communication n’aura pas suffi à faire cesser le mouvement de grève des câblodistributeurs. De nombreux ménages sont toujours privés depuis le vendredi 16 avril dernier, d’images de télévision par câble. «Vendredi, les gens de Canal Horizons sont venus avec des huissiers, qui au moyen d’une décision de justice ont saisi notre matériel de travail. Aucune nouveauté sur l’origine de ce conflit. La société Canal Overseas Africa S.A.S accuse les câblodistributeurs de piraterie puisqu’ils exploitent et diffusent les images du bouquet Canal Sat horizons sans autorisation. Les entreprises de câblodistribution déclarent ne pas pouvoir répondre à toutes les exigences imposées par Canal Overseas Africa S.A.S. Un conflit vieux de plusieurs années. Canal nous demande de faire passer les prix du câble à 12000 francs CFA par ménage et de leur en reverser 10%, une proposition que nous ne pouvons accepter, les gens ont déjà du mal à payer les 3000 FCFA que nous leur demandons affirme Boris qui gère une entreprise de câblodistribution à Ngoa Ekele, un quartier de Yaoundé.
 Canal Overseas accusé de mauvaise fois
La situation déçoit les distributeurs d’images télévisées par câble. L’activité fait l’objet d’une patente sur la quelle est inscrit l’objet de l’entreprise : «Câblodistribution». Il est donc anormal que dans un litige opposant deux entités qui payent les impôts, que l’Etat privilégie une seule des parties affirme Boris. A travers lui, on apprend aussi plus sur les mécanismes qui sont les leurs. Canal Overseas aurait refusé de participer aux charges de la câblodistribution. Le matériel de câble, les droits de propriété sur les créations artistiques que nous payons les impôts, Canal Overseas n’en tient pas compte. Et pour fournir 60 chaînes comme nous le faisons aux ménages, nous payons pour chaque chaîne un bouquet à Canal. Evaluez donc à combien nous revient soixante chaînes si le bouquet de base est de 4000 et le maximum 38 000 francs CFA; tout ce que Canal veut c’est encaisser des sous et l’Etat les soutient, ajoute-t-il avec désolation. Pour certains observateurs, la décision du juge est inopportune en ce sens. Le conflit oppose deux entités intervenant dans le secteur économique au Cameroun. Les troubles sont nés de l’absence de législation dans le secteur et l’Etat doit tenir compte de ce paramètre.

La coupe du monde en enjeux?
Selon certains commentaires, c’est la perspective de la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud qui serait au centre des enjeux. Il y a deux ans, un problème analogue était survenu, juste avant la coupe d’Afrique au Ghana et avait conduit à la suspension de diffusion des chaînes du groupe Canal Plus. Le ministre de la Communication (Mincom), de l’époque, Jean-Pierre Biyiti bi Essam avait convoqué les différents membres du comité de suivi des résolutions du forum national sur les activités de télédistribution au Cameroun. Les éditeurs, les télé-distributeurs et les pouvoirs publics qui jouaient pratiquement le rôle d'arbitre, s'étaient, entre autres résolutions, accordés sur un délai de cinq mois pour parvenir à une sécurisation totale des réseaux par cryptage des signaux diffusés. Les télé-distributeurs avaient déjà fait prévaloir les contraintes techniques et l'ampleur des implications financières qu'imposait le cryptage des signaux querellés. Il s'agit pour les câblodistributeurs locaux considérés comme pirates, de procéder à des installations techniques susceptibles de procéder au cryptage des programmes astreints à cette exigence.

Yaoundé : Les populations privées d’images par câble

Canal overseas africa a procédé, vendredi dernier, à la saisie contrefaçon du matériel technique d’exploitation et de diffusion appartenant à plusieurs opérateurs. 

Le Jour / Mardi, 20 Avril 2010 

Les populations de Yaoundé qui recevaient jusqu’ici des images de leurs câblo-distributeurs
sont dans le désarroi depuis vendredi 16 avril 2010. Il n’y a plus d’images des chaînes de télévision étrangères et même de certaines chaînes nationales à l’instar de Stv ou de Canal 2. L’on essaie, tant bien que mal, de capter les signaux brouillés de la Crtv, de Ndi Samba Tv ou de Ariane Tv, à l’aide d’antennes ordinaires de captage de chaînes en clair.

Le responsable de ce brusque arrêt de diffusion d’images par câble est la Société Canal Overseas Africa, opératrice du bouquet Canal sat Horizons et détentrice des droits sur une centaine de chaînes de télévision nationales et internationales diffusées en « mode crypté et en réception directe par satellite, à l’attention des abonnés individuels ou collectifs ayant souscrit un abonnement en bonne en due forme auprès de ladite société ou d’un de ses représentants agrées locaux ». Par requête à fins de constatation et de saisie contrefaçon du juge des requêtes du Tpi de Yaoundé centre administratif, la Société Canal Overseas Africa  a reçu, le 18 mars 2010, l’autorisation de procéder à la  saisie du matériel ayant servi à la contrefaçon d’images.
C’est fort de cette autorisation que, par voie d’huissier, la Société Overseas Africa a, vendredi dernier, procédé à la constatation et à la saisie du matériel de contrefaçon ci-dessous appartenant à la Société Inter-Tv sarl sis à Madagascar : décodeurs numériques, cartes numériques, câbles, multiplexeur, scrambleur, modulateur, combineur, émetteurs MMDS, antenne émission ayant servi ou devant servir à la contrefaçon. A la suite de quoi « itérative sommation de cesser avant poursuites judiciaires » a été délivrée à la Société Inter Tv. Sommation par laquelle Overseas Africa « l’invite une énième fois à faire cesser immédiatement par sa structure la diffusion des chaînes premiums du bouquet Canal Sat (Canal +, Canal +cinéma, Canal + sport…) et des chaînes thématiques dans lesquelles Overseas détient des droits (Crtv, TV5 Monde, France 24, France 2, Rts…).
Faute par Inter Tv « d’obtempérer instamment à cette autre sommation, Overseas Africa déclare qu’elle se verra dans la pénible, mais nécessaire obligation d’engager contre lui des poursuites judiciaires en vue de la préservation de ses droits ». Les signaux de Canal Sat Horizons, annoncent les câblo-distributeurs dans un communiqué de presse, « sont momentanément arrêtés, en attendant que le Mincom trouve une solution dans le conflit » qui les oppose avec un opérateur audiovisuel international : Canal Overseas Africa sas.
Au siège de la Société Inter Tv hier, lundi, c’était l’effervescence. Face au ballet incessant de certains abonnés et aux coups de fils  intempestifs des autres,  les responsables de la structure, qui se voulaient rassurants, avaient du mal à cacher leur embarras face à ce qu’ils considèrent eux-mêmes comme une « action de grande envergure de Canal Overseas dans  la ville ».
  
Evariste Menounga

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