21.02.2006
Les protagonistes étaient réunis chez le préfet du Wouri, vendredi dernier. Le représentant de l’Etat a demandé le strict respect de la réglementation en vigueur. Prochaines retrouvailles en fin de semaine pour mesurer les avancées.
Le conflit qui oppose l’association des câblo-opérateurs du Cameroun à Escam (Ensemble des services du Cameroun), depuis que cette entreprise a acquis en concession, de la part de
Imbroglio
De son côté, Simon Ndougla, directeur général de la société Escam, insiste davantage sur l’importance que revêt la constitution et la livraison d’un fichier des abonnés des câblo-opérateurs. “ Le préfet a été catégorique sur la nécessité pour l’association des câblo-opérateurs de produire le fichier exact de leurs abonnés, au plus tard le 28 février prochain, afin que le calcul de la taxe puisse être effectué en toute transparence et que leurs droits soient liquidés. Ces recommandations du préfet vont dans le sens du respect de la réglementation en vigueur que nous approuvons ”. On se souvient qu’il y a quelques jours encore, Jean-charles Job s’opposait fermement à cette transparence du fichier prétextant “ la confidentialité des informations concernant les abonnés ”.
L’autre pomme de discorde vient du calcul même de la taxe à payer par les câblo-opérateurs. “ C’est une simple affaire de calcul. Pour un abonné qui doit payer 5 mille Fcfa par mois, on commence par retrancher la Tva (Taxe sur la valeur ajoutée) qui est de 19, 25 pour cent. Ce qui permet d’obtenir le prix hors taxe. Puis on applique les 3 pour cent que nous devons verser à la Cud. On arrive donc à 121 Fcfa. Voilà ce que chaque câblo-opérateur doit payer par abonné. Il suffit enfin de multiplier les 121 Fcfa par le nombre des abonnés d’un câblo-opérateur pour avoir le montant de la taxe mensuelle ”. Or, affirme encore le promoteur de Vision, certains petits opérateurs auraient payé jusqu’à 50.000 Fcfa le mois à la société Escam. Ce qui laisserait supposer qu’ils ont plus de 450 abonnés. “ C’est ce qu’on appelle des abus et même des tentatives d’escroquerie ”, s’offusque Jean-Charles Job qui pense après moult hésitations qu’une ville comme Douala ne dépasse guère les 10.000 abonnés aujourd’hui. Lesquels d’ailleurs ne payent pas de la même façon la fameuse taxe. On n’est vraiment pas sorti de l’auberge.
Ala Cud où tout le monde semble être au courant de l’affaire et en même temps où personne ne la suit en particulier, c’est le grand flou. “ La Cud n’a rien touché à ce jour comme recette provenant du recouvrement des taxes relatives à l’exercice de l’activité de distribution des signaux audiovisuels. Or même avec 100.000 abonnés à Douala à 5.000 Fcfa par mois... Curieusement, les câblo-opérateurs font tout pour s’opposer au recouvrement ”, confie le directeur général de la société Escam. Mais alors, où sont parties les sommes mêmes infimes collectées depuis l’arrivée de cette entreprise en place ? On sait en tout cas que des gens se présentant comme représentants de la Cud font le recouvrement auprès des câblo-opérateurs et des abonnés.
Le mouvement d’humeur des câblo-opérateurs, jeudi 16 février, les incidents enregistrés du côté de Bonamoussadi où le fils d’une femme commissaire de police a été agressé par des policiers et la réunion organisée le 17 février par le préfet du Wouri, sont autant d’indices qui témoignent de ce qu’il y a urgence de faire respecter la réglementation sur la gestion et le suivi de l’activité de distribution des signaux audio-visuels. Une autre rencontre, prévue vendredi 3 mars, permettra peut-être de mesurer les avancées enregistrées d’un côté comme de l’autre pour que ce secteur d’activité ne soit plus dominé par la loi de la jungle ni par celle des malfrats.
Par Jean-Célestin EDJANGUE
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Le mouvement d’humeur des câblo-opérateurs, jeudi 16 février, les incidents enregistrés du côté de Bonamoussadi où le fils d’une femme commissaire de police a été agressé par des policiers et la réunion organisée le 17 février par le préfet du Wouri, sont autant d’indices qui témoignent de ce qu’il y a urgence de faire respecter la réglementation sur la gestion et le suivi de l’activité de distribution des signaux audio-visuels. Une autre rencontre, prévue vendredi 3 mars, permettra peut-être de mesurer les avancées enregistrées d’un côté comme de l’autre pour que ce secteur d’activité ne soit plus dominé par la loi de la jungle ni par celle des malfrats.
Par Jean-Célestin EDJANGUE
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